VENDU / SOLD OUT
Livre Épuisé.
Exemplaire État Neuf.
Quel fut donc ce photographe auquel Avedon sut si bien rendre hommage en déclarant: “Il fut un génie, notre maître à tous”?
Hoyningen-Huene naît avec ce siècle, d’un père aristocrate russe et d’une mère américaine. Son enfance s’écoule, l’été en Estonie où la famille possède un domaine, et l’hiver à Saint-Petersbougr, avant que la révolution de 1917 le jette sur les routes de l’exil. Après un séjour en Angleterre, il choisit de s’installer à Paris, suit les cours d’André Lhôte dont il n’oubliera pas la théorie: “L’alternance des lignes et des courbes”. Fréquentant les milieux avant-gardistes, il se liera d’amitié avec Joan Miro, Salvador Dali et André Derain. À peine âgé de vingt ans, il vend ses dessins à des revues de mode telles que Vogue ou Le Jardin des modes.
Mais deux événements allaient décider de sa future carrière. D’abord sa rencontre avec Man Ray, avec qui il collabore pour la réalisation d’un portfolio. Ensuite, alros qu’il avait déjà souvent été conduit, en tant que décorateur, à assister aux prises de vue pour Vogue, l’obligation de remplacer un jour au pied levé un photographe absent.
Huene va connaître rapidement le succès, il deviendra le photographe en chef de Vogue de 1926 à 1935 et de Harper’s Bazaar de 1935 à 1945.
L’un des mérites de cet ouvrage, outre le fait de présenter pour la première fois les originaux de ces photographies de mode, est de nous faire découvrir des aspects moins connus du talent de Huene en reproduisant les illustrations de ses albums de voyage en Afrique, en Grèce, en Égypte et au Mexique. Huene aimait à citer la phrase de son amie Coco Chanel. “L’élégance c’est moi.”
Aujourd’hui, rien ne saurait mieux qualifier son apport à la photographie et le plaisir que nous ressentons en regardant ses images ; texte de William E. Ewing traduit par Monique Lebailly, préface de George Cukor, photos en n.b.