À l’occasion des 150 ans du courant impressionniste, Jonathan Bertin a travaillé pendant deux ans entre Paris et la Normandie, son lieu d’origine et berceau de la discipline, photographiant les lieux de son quotidien, scènes banales, scènes mondaines, falaises calcaires et flots vifs de la Côte d’Albâtre.
Ce mouvement apparu en France dans le dernier quart du XIXe siècle met l’accent sur la sensation visuelle et l’expression instantanée des effets lumineux. Né en partie en raison de l’émergence de la photographie qui permettait alors de dépeindre parfaitement la réalité, Jonathan Bertin prend ainsi le chemin contraire : utiliser la photographie non pas pour figer un instant mais pour lui rendre son mouvement.
Le quotidien devient un terrain de jeux, Jonathan embrasse la subtilité de l’ordinaire, les couleurs, le passage du temps. Son approche dresse un portrait sensible de la Normandie, un rapport aux espaces et aux choses qui s’impose comme une mélodie ; 1ère édition tirée à 2750 exemplaires, photos en couleurs.