La communication est plus facile que jamais. Nous pouvons communiquer avec des étrangers et partager nos points de vue avec n’importe qui, n’importe où, n’importe quand. Nous parcourons des tweets apparemment sans fin faits par des gens que nous admirons ou méprisons, épousant des points de vue que nous défendons et détestons. Tout le monde a une voix, mais en même temps la solitude abonde dans les villes surpeuplées. L’amour est recherché en ligne, et la haine fleurit dans un monde virtuel qui semble croître alors même que le physique rétrécit.
La modernité nous a promis la liberté, mais au contraire nous semblons trébucher d’une crise à l’autre, à la merci de menaces invisibles. Nous sommes effrayés par les sinistres machinations que nous entendons rapportées par des experts sur des postes de télévision de plus en plus indignes de confiance, ou les conspirations proclamées par des influenceurs encore moins dignes de confiance sur les médias sociaux. Plus nous apprenons, moins nous semblons comprendre et notre déconnexion nous fait nous sentir piégés dans une surcharge d’information à laquelle nous ne pouvons échapper.
Et pourtant, il y a des connexions précieuses dans la vie réelle faites tout le temps, et rendues d’autant plus significatives pour leur rareté. Des gens qui s’unissent, que ce soit pour protester, lutter pour un avenir meilleur dans lequel nous puissions tous vivre, ou qui se rassemblent dans la joie, se touchent les mains, célèbrent nos victoires et nos réalisations. L’espoir est ce qui nous empêche de nous éloigner les uns des autres, il nous unit malgré le bruit de fond constant dans la croyance d’un monde meilleur, plus connecté.
Communication is easier than ever. We can reach out to strangers and share our points of view with anyone, anywhere, any time. We scroll through seemingly endless tweets made by people we either admire or despise, espousing views we alternately champion and detest. Everyone has a voice, but at the same time loneliness abounds in overpopulated cities. Love is sought online, and hate flourishes in a virtual world that seems to grow even as the physical one shrinks.
Modernity promised us freedom, but instead we seem to stumble from one crisis to another, at the mercy of invisible threats. We are made afraid by the sinister machinations we hear reported from pundits on increasingly untrustworthy television sets, or the conspiracies proclaimed by even less trustworthy influencers on social media. The more we learn the less we seem to understand and our disconnection makes us feel trapped in an information overload which we cannot escape.
And yet, there are precious real life connections made all the time, and made all the more meaningful for their scarcity. People joining together, whether in protest, fighting for a better future for us all to live in, or gathering in joy, hands touching, celebrating our victories and achievements. Hope is what keeps us from drifting away from each other, it unites us despite the constant background noise in the belief of a better, more connected world.
