Publié à l’occasion de l’exposition “Flora Fotografica” à la Galerie Springer à Berlin, jusqu’au 25 septembre 2021 et au Angermuseum Erfurt, « Flowerpower », du 27 juin au 17 octobre 2021.
Les images profondément poétiques de Kathrin Linkerdorff s’inspirent de la philosophie japonaise du wabi sabi, qui met l’accent sur la beauté de l’imperfection et de la fugacité. Présentées ici en détail pour la première fois, les images de la série Fairies capturent les moments de transition avec le toucher le plus léger possible. Pris entre l’impression de la nature morte des vieux maîtres ou des vanitas et l’abstraction froide et disséquant, ils construisent une fascination mystérieuse.
La photographe Kathrin Linkersdorff (*1966 à Berlin) est l’une des découvertes récentes les plus prometteuses en Allemagne. Elle a commencé sa carrière en tant qu’architecte. Un séjour de plusieurs années au Japon a exercé une influence importante sur son travail. » Avec leur clarté captivante, ses œuvres rappellent les photographies de plantes de Karl Blossfeldt. Leur esthétique fait référence aux photographies d’Edward Weston. « a écrit Barbara Esch-Marowski (dans un texte pour la première exposition des images, « Draussenstadt », présenté dans les espaces publics à Berlin à l’automne 2020).
« Je m’intéresse à l’impermanence des fleurs comme métaphore du cycle de la vie. Mes portraits photographiques sondent l’essence et les structures cachées de chaque organisme vivant. » (Kathrin Linkersdorff) ; texte de William A. Ewing et Jens Komossa.
Exhibition at Galerie Springer, Berlin, until 25.9.2021, Angermuseum Erfurt, »Flowerpower«, 27.6.–17.10.2021, Flora Fotografica.
Kathrin Linkerdorff’s deeply poetic images are inspired by the Japanese philosophy of wabi sabi, which focuses on the beauty of the imperfect and fleeting. Presented here comprehensively for the first time, the pictures from the series Fairies capture fading moments of transience with the lightest possible touch. Caught between the impression of old masters’ still life or vanitas paintings and cool, dissecting abstraction, they build a mysterious fascination.
Photographer Kathrin Linkersdorff (*1966 in Berlin) is one of the most promising recent discoveries in Germany. She started her career as an architect. A job related multi-year stay in Japan provided important influence for her work. »With their captivating clarity, her works are reminiscent of Karl Blossfeldt’s photographs of plants. Their aesthetics refers to photographs by Edward Weston.« wrote Barbara Esch-Marowski (in a text for the first exhibition of the images,“Draussenstadt”, presented in public spaces in Berlin in the fall of 2020).
“I am interested in the impermanence of flowers as a metaphor for the cycle of life. My photographic portraits fathom every living organism’s essence and hidden structures.” (Kathrin Linkersdorff) ; text by William A. Ewing and Jens Komossa.