Présentation de l’art de la fiction documentaire depuis les années 1970 qui rendent compte de la complexité de certaines situations sociétales ou idéologiques, à travers les œuvres de soixante photographes comme Georges Mérillon, Alan Sekula ou Thomas Hirschhorn.
Devant la disparition d’un certain nombre de supports de diffusion, de presse et d’édition, les pures pratiques du documentaire et du photojournalisme se sont trouvées en crise depuis les années 1970.
Pour continuer de rendre compte de sitjuations sociétales ou idéologiques complexes des photographes venant aussi bien du reportage que des arts plastiques se sont posés la question de formes mixtes, les fictions documentaires. Se rendant sur le terrain où ils entrent en dialogue avec des communautés concernées, ils produisent des ensembles d’images selon différents protocoles.
Cela leur permet de Garder traces ou d’en Refaire l’histoire, de Rendre corps ou de Donner lieu à ces situations et parfois de Négocier l’image. La mise en œuvre de ces séries suppose des postproductions variées plus aptes à s’ouvrir à des publics plus nombreux. Ce courant, actif au niveau international en photographie, manifeste aussi son caractère paradoxal dans d’autres disciplines ; photos en n.b. et en couleurs.