Caruso a une histoire qui remonte à près de mille ans, et il y a un certain génie dans la façon dont Le Fur dépeint son architecture contre les collines rougeoyantes et les falaises imposantes de cette partie la plus emblématique du littoral italien. Les reliefs semblent presque plats, comme une fresque en trompe-l’œil de la Renaissance, ou un décor pour A Midsummer Night’s Dream, où l’on pouvait simplement sortir et glisser sur leur surface. Les jardins auraient pu être arrachés directement d’un fantasme de Hayao Miyazaki.
Il était tout à fait intentionnel pour ces photographies de renforcer l’aspect onirique et intemporel du lieu. Le Fur cherche à capturer ce qu’elle appelle le « soleil omniprésent », la lumière beurrée qui inonde les murs et les jardins des falaises du XIe siècle. C’est cette observation singulière qui anime le livre ; chaque sujet capté par Le Fur est imprégné d’une luminescence qui joue un personnage en plusieurs actes, et c’est la théâtralité kaléidoscopique du soleil qui forme le cœur de l’histoire. (…)
Caruso has a history that goes back almost a thousand years, and there is a certain genius in the way Le Fur depicts its architecture against the glowing hills and towering cliffs of this most iconic stretch of Italy’s coastline. The reliefs appear almost flat, like a Renaissance trompe l’œil fresco, or a stage set for A Midsummer Night’s Dream, where one could simply step out and glide across their surface. The gardens could have been plucked straight from a Hayao Miyazaki fantasy.
It was quite intentional for these photographs to reinforce the dreamlike, timeless aspect of the place. Le Fur sought to capture what she calls the ‘omnipresent sun’ – the buttery light that drenches the 11th-century walls and cliffside gardens. It is this singular observation that drives the book; every subject Le Fur captures is soaked in a luminescence that plays a character in several acts, and it is the sun’s kaleidoscopic theatrics that form the heart of the story. (…)