Ce petit album numéroté sur 250 exemplaires est vendu avec un c-print signé.
Ce troisième numéro de la nouvelle collection des éditions Bessard ; L’Imperiale est consacré au photographe brésilien : Cássio Vasconcellos ; photos en couleurs.
Dryades et faunes:
Un plongeon au cœur de la forêt
Mon fado pleure, mais il déplace des montagnes.
Capicua
L’œuvre de Cássio Vasconcellos est un poème d’amour pour la nature; c’est une déclaration dans laquelle le choc avec la réalité donne une impression de grand romantisme et de pureté qui est sur le point d’émerger, à côté d’une folle vérité, dans laquelle tout se révèle dans l’avenir du monde.
À l’ère des catastrophes, où le sentiment que le monde est au bord d’un précipice est répandu, Vasconcellos traverse le vertige des temps en osant créer une œuvre pour l’éternité, une tâche qui semble appartenir au domaine des étoiles. La photographie a le pouvoir de nous emmener – quoique à la lumière d’une distance infranchissable – dans le domaine indéterminé de la fascination, où il n’y a pas de mesures logiques de l’espace et du temps.
Peu d’artistes ont façonné la portée de l’art contemporain et influencé la photographie au Brésil comme Cássio Vasconcellos.
Ses œuvres proposent un nouveau type de subjectivité associé à un imaginaire disruptif sur le rôle de la photographie, médium nécessaire à l’urgence du temps. L’artiste vit en permanence au bord de l’abîme et dans le vertige, tant pour l’angle qu’il choisit que pour l’hybridisme expérimental qui confère à son œuvre une telle puissance pertinente. Etre au bord du risque est le point d’excellence de l’art car il indique le danger et la brèche qui marque l’intrusion du malheur dans une beauté parfaite.
Dans Dryades et Faunes (2019-2020), le photographe nous entraîne dans un lieu de rêve et de fantaisie, nous faisant questionner l’existence d’un paradis perdu, une planète en parfaite harmonie. La forêt en tant qu’élément de la nature représente, dans une certaine mesure, l’appel pour les êtres humains à revenir aux valeurs collectives et à se distancier de la machine de la société de consommation, permettant un moment de réflexion sur soi et notre place dans le monde. Il intègre également la grandeur de la nature et du cosmos, comme moyen de recherche de réponses aux questions sur la fragilité des hommes. […] -Ângela Berlinde
Dryads and Fauns:
A Plunge in the Heart of the Forest
My fado cries, but it moves mountains.
Capicua
The work of Cássio Vasconcellos is a love poem for nature; it is a statement in which the clash with reality yields an impression of great romanticism and purity that is about to emerge, alongside a crazy truth, in which everything is revealed in the world’s future.
In an era of catastrophes, in which the feeling that the world is on the edge of a precipice is widespread, Vasconcellos cuts through the vertigo of times daring to create a work for eternity, a task that seems to belong to the domain of the stars. Photography has the power to take us—albeit in light of an impassable distance—to the indeterminate realm of fascination, where there are no logical measures of space and time.
Few artists have shaped the scope of contemporary art and influenced photography in Brazil like Cássio Vasconcellos. His works propose a new type of subjectivity associated with a disruptive imaginary about the role of photography, a medium necessary for the urgency of time. The artist lives permanently on the edge of the abyss and in vertigo, for both the angle he chooses and the experimental hybridism that endows his work with such relevant power. Being on the edge of risk is art’s point of excellence as it indicates danger and the breach that marks the intrusion of misfortune in perfect beauty.
In Dryads and Fauns (2019-2020), the photographer draws us to a place of dreams and fantasy, making us question the existence of a lost paradise, a planet in perfect harmony. The forest as part of nature represents, to some exten
