Édition limitée à 1000 exemplaires signés.
Trois volumes incluls dans un coffret en carton.
– Sahel Gris : Relié en accordéon. 17x24cm, 176 pages
– Au Mur : Deux livres de poche reliés. 17x24cm, 120 pages
– Metropolis : Relié avec pli japonais. 24×34.5cm, 120 pages
La Citadelle est l’histoire d’un voyage intérieur, raconté en trois mouvements. Il trace une route à travers la découverte, la perte et le renouvellement à travers des paysages tout aussi réels et imaginés par l’artiste. En 2007, Mame-Diarra Niang est retournée au Sénégal pour enterrer son père après avoir passé des années en France. Son intérêt intime pour la notion de territoire se traduit par une représentation réfractée des paysages qu’elle a redécouverts lors de cette visite. Les lieux devant la lentille de Niang sont à la fois étudiés et transformés en non-places fabuleux.
Sahel Gris représente un no man’s land où les projets d’infrastructures sont abandonnés à la poussière. Elle porte les racines de la Citadelle, son « point zéro », où la ligne d’horizon continue évoque un état de suspension permanente entre mouvement et inertie. Dans Au Mur, Niang s’arrête à un lieu de repos et d’interrogation, un oracle, et la porte de la Citadelle. À Metropolis, Niang s’avance enfin dans le ventre de la bête, regardant vers l’extérieur de l’intérieur des superficies urbaines bondées qui changent constamment sous ses yeux, éblouissant dans la lumière du sud. Au centre de la vision de Niang se trouve la notion de « plasticité du territoire », dans laquelle une recherche personnelle du lieu devient indissociable de la métamorphose du photographe, et le paysage devient un « matériau pour produire plusieurs personnes ». ’
Dans ces œuvres, recueillies ici dans une édition en trois volumes expansive et tactile, une relation personnelle mais analytique avec le lieu émerge. Les noms de villes et les coordonnées géographiques se dissolvent et deviennent aussi insignifiants que les visions qui leur sont imposées à travers l’histoire et aujourd’hui.
Limited edition of 1,000 signed copies.
Three volumes housed together in an embossed slipcase.
– Sahel Gris: Hardcover with accordian fold. 17x24cm, 176 pages
– At the Wall: Two paperback books bound into a hardcover. 17x24cm, 120 pages
– Metropolis: Hardcover with japanese fold. 24×34.5cm, 120 pages
The Citadel is the story of an inner journey, told in three movements. It maps a route through discovery, loss, and renewal across landscapes equally real and imagined by the artist. In 2007, Mame-Diarra Niang returned to Senegal to bury her father after spending years away living in France. Her intimate interest in the notion of territory translates into a refracted representation of the landscapes she rediscovered on this visit. The places before Niang’s lens are at once forensically studied and transformed into fabular non-places.
Sahel Gris depicts a no-man’s land where infrastructural projects lay abandoned to the dust. It holds the roots of The Citadel, its ‘ground zero’, where the continuous horizon line evokes a state of permanent suspension between movement and inertia. In At the Wall, Niang pauses at a place of rest and interrogation, an oracle, and the gate to The Citadel. In Metropolis, Niang steps finally into the belly of the beast, looking outwards from within the crowded urban superficies that constantly shift before her eyes, dazzling in the southern light. At the centre of Niang’s vision is the notion of ‘the plasticity of territory’, in which a personal investigation of place becomes indistinguishable from the photographer’s own metamorphosis, and landscape becomes a ‘material for producing many selves.’
In these works, collected here in an expansive and tactile three-volume edition, a personal but analytic relationship with place emerges. City names and geographic coordinates dissolve and become as irrelevant as the visions imposed on them across history and today.