Après avoir obtenu une maîtrise en peinture, Tomanova a déménagé aux États-Unis en 2011 et a commencé à utiliser la photographie comme moyen de travailler à travers ses sentiments de déplacement vivant là-bas. Pendant cette période aux États-Unis, alors que les choses étaient difficiles, elle a revécu et idéalisé sa maison dans son esprit. Donc, lorsqu’elle est retournée en République tchèque à l’hiver 2018, elle n’était pas préparée à la profonde confusion et au conflit qu’elle a trouvés chez elle. Pendant ce temps, elle se sentait étrangère, et pourtant elle appartenait toujours. C’était la maison, mais New York aussi. John Berger écrit : « Émigrer, c’est toujours démanteler le centre du monde, et passer ainsi à un monde perdu, désorienté, fragmenté. » It Was Once My Universe parle de cela. Il s’agit de sentiments contradictoires et de désorientation. Il s’agit de la maison, de la famille, de la mémoire, de la distance et du temps ; préface de Lucy Sante, textes de Thomas Beachdel, Marie Tomanova, photos en couleurs.
After graduating with an MFA in painting, Tomanova moved to the United States in 2011 and began to use photography as a means to work through her feelings of displacement living there. During this time in the United States, when things were difficult, she relived and idealized home in her mind, so when she actually went back to the Czech Republic in the winter of 2018, she was unprepared for the deep confusion and conflict she found in herself being home. During this time away, she felt she had become alien, and yet she still belonged. It was home, but so was New York City. John Berger writes, “To emigrate is always to dismantle the center of the world, and so to move into a lost, disoriented one of fragments.” It Was Once My Universe is about that. It is about contradictory feelings and disorientation. It is about home, family, memory, distance, and time ; foreword by Lucy Sante, texts by Thomas Beachdel, Marie Tomanova.