1ère édition numérotée sur 600 exemplaires.
1st edition numbered on 600 copies.
En 2019, avant que la pandémie ne transforme toutes les célébrations massives, Mario Testino a photographié le Kumbh Mela, un festival où les croyants hindous cherchent l’expiation. Une expérience purificatrice dans laquelle les éléments de dévotion et d’appartenance sont aussi tangibles que n’importe quelle partie du monde matériel.
Mario Testino magnifie l’occasion en photographiant ceux qui sont au centre du pèlerinage : les sadhus. Il existe de nombreux cas où la dévotion prend une forme physique, cependant, peu portent la signification culturelle et l’extrême du sadhus, des hommes engagés dans une vie ascétique qui deviennent l’incarnation de la croyance. Non seulement les possessions matérielles ont été oubliées dans le renoncement complet, mais le corps et ses besoins sont laissés pour compte dans la quête de l’illumination ultime. La foi possède tout, remplaçant l’identité elle-même.
Dans Holy Men, une introduction à l’œuvre la plus personnelle de Mario Testino à ce jour, A Beautiful World, nous avons rencontré les sadhus comme seul Testino les présenterait : devant un fond gris, en détail et dépeint comme des individus en dépit de faire partie de quelque chose de plus grand. Les saints hommes en dehors de la terre sainte, vibrants des signes de l’illumination ; photos en n.b. et en couleurs.
In 2019, before the pandemic transformed all massive celebrations, Mario Testino photographed the Kumbh Mela, a festival where Hindu believers seek atonement. A purifying experience in which the elements of devotion and belonging are as tangible as any part of the material world.
Testino magnifies the occasion by photographing those at the centre of the pilgrimage: the sadhus. There are many instances in which devotion takes a physical form, however, few carry the cultural significance and the extremeness of the sadhus, men committed to an ascetic life who become the embodiment of belief. Not only material possessions have been forgotten in complete renunciation, but the body and its needs are left behind in the quest for ultimate enlightenment. Faith possesses everything, replacing identity itself.
In Holy Men, an introduction to Mario Testino’s most personal body of work to date, A Beautiful World, we met the sadhus as only Testino would present them: in front of a grey background, in full detail and portrayed as individuals despite being part of something greater. The holy men outside of the holy land, vibrant with the signs of enlightenment.