Livre Épuisé.
Exemplaire avec très légère marque d’étagère sur la tranche de queue. Intérieur Livre État Neuf.
Les livres sont toujours le fruit du hasard. Une idée folette, bien décidée à rompre avec l’esprit de sérieux, a donné naissance à ce Sceptre égaré. Et Strasbourg, grosse ville pleine, énorme de mythes, d’étrangetés, n’y fut pas pour rien.
La cathédrale rose, par temps de pluie, ressemble à un lavis de Victor Hugo ; son horloge qui, depuis des siècles, voit défiler toutes les heures des saints et des squelettes, est faite pour frapper d’effroi les gentils chrétiens. On prétend d’aileurs que le conseil de fabrique fit crever les yeux du facteur-horloger pour qu’il n’aille pas, au long du Rhin, construire pour d’autres bourgeois un aussi bel engin à mesurer le temps qui passe. C’est dans cette ville romanesque, Barbe-Bleu, que Mariwak et Dugrand se croisèrent. Elle y vécut ; lui, la traverse. Ils en sont toqués. Le Sceptre égaré est né, pendant l’été 1988, dans cette ambiance rhénane, dans cette ville orgueilleuse qui se veut le centre de l’Europe. Une chronique en images devenue conte amusant. Les personnages timbrés de Mariwak rencontrent les rimes drolatiques de Dugrand ; préface de Christian Caujolle, texte de Alain Dugrand, photos en n.b.
Mariwak est née en 1962 à Strasbourg.
Après des études à l’École Supérieure d’Arts graphiques à Paris, elle devient, à New York, l’assistante de Rebecca Blake, auteur des images du film Les Yeux de Laura Mars.
À Paris, elle réalise de nombreux sujets pour Le Monde, Le Figaro, Vogue Décoration, City Magazine, L’Expansion…
En 1988, elle obtient une Bourse du ministère de la Culture pour la réalisation de cet hommage à Strasbourg.
En même temps que Le Sceptre égaré, elle publie aux Éditions de la Différence, La Folie d’Astérion.