Exemplaire Signé.
La beauté est peut-être aussi éphémère que les cerisiers en fleurs, mais la souffrance l’est aussi
“Sakura Blooms, One Year After” de Masahiro Kawatei est une histoire de résilience et de récupération, prise sur une période de 15 ans dans sa ville natale de Kobe. 1996, l’année après que le tremblement de terre désastreux ait frappé la région et causé la destruction et la mort, les fleurs de cerisier fleurissaient encore. Leur vue offrit un bref répit – et un encouragement. Prises entre 1991 et 2005, les photographies de Kawatei racontent ce qui a été perdu, de la douleur et du désespoir, mais aussi de l’espoir, du bonheur et une nouvelle vie émergeant de la destruction.
«Je ne pouvais rien faire d’autre que continuer à tirer. J’ai alors rencontré une vue de fleurs de cerisier, qui s’épanouissaient au milieu des décombres. La ville de mon enfance, une ville née de la réhabilitation d’après-guerre, était désormais perdue à jamais, remplacée à la place par des lotissements homogénéisés.
C’était une véritable expérience physique de la façon dont les villes sont le cycle répété de destruction et de renouvellement. — extrait de la postface de Masahiro Kawatei
Beauty may be as fleeting as the cherry blossoms, but so is suffering
Masahiro Kawatei’s “Sakura Blooms, One Year After” is a story of resilience and recovery, taken over a period of 15 years in his hometown of Kobe. 1996, the year after the disastrous earthquake had hit the region and caused destruction and death, the cherry blossoms still bloomed. Their sight offered a brief respite – and encouragement. Created between 1991 and 2005, Kawatei’s photographs tell of what has been lost, of pain and despair, but also hope, happiness and new life emerging from destruction.
“I could do nothing but keep shooting. I then encountered a view of cherry blossoms, blooming amidst the rubble. The town of my boyhood, a town born out of postwar rehabilitation, was now lost forever, replaced instead by homogenized subdivisions.
Here was a real physical experience of how towns are the repeated cycle of destruction and renewal.” — from Masahiro Kawatei’s afterword