Édition limitée sous coffret, numérotée de 1 à 30, comprenant l’ouvrage Private Scenes avec un tirage en collotypie réalisé par l’atelier Benrido, Kyoto, et authentifié avec le tampon à sec des Archives de Masahisa Fukase (Format du tirage : 33 x 24 cm).
Limited edition in a box set, numbered from 1 to 30, including the book Private Scenes (French version) with the collotype print (on opposite side), produced by Benrido studio, Kyoto and certified with the authentification stamp of the Masahisa Fukase Archives.
L’intégralité de la série de photographies réalisées par l’artiste au cours de l’année 1989 à différents endroits du monde : Paris, Londres, Bruxelles ou Tokyo. Il s’est inclus sur ses œuvres en se photographiant devant son sujet, un moyen d’interroger la relation qui se noue entre le photographe et son modèle. Il peint ensuite des lignes en couleurs sur les images pour créer des effets visuels.
Cette nouvelle publication de Masahisa Fukase montre pour la première fois l’intégralité de l’ultime série Private Scenes où l’artiste interroge la relation entre le photographe et son sujet. À partir de 1985, il s’inclut dans la scène photographiée qu’il soit à Paris, Londres, Bruxelles ou dans son quotidien à Tokyo. Il peint ensuite sur ces clichés des lignes de couleurs, créant des effets visuels surprenants, et laisse apparente la date sur ses photographies.
Une de ses dernières séries, intitulée Private Scenes, qui met en avant les photographies prises par l’artiste, pendant un an, en 1989, à différents endroits du monde et sur lesquelles il s’est lui-même inclus.
Figure parmi les plus radicales et les plus originales de sa génération, Masahisa Fukase est un photographe japonais mondialement connu, notamment grâce à son livre paru en 1986, The Solitude of Ravens, dans lequel les corbeaux photographiés par l’artiste deviennent les véritables symboles de sa tristesse et de son amour perdu alors que son mariage avec sa femme Yoko s’effondre.
Cette nouvelle publication montre l’une de ses dernières séries, intitulée Private Scenes, qui met en avant les photographies prises par l’artiste, pendant un an, en 1989, à différents endroits du monde (Paris, Londres, Bruxelles, etc.) et sur lesquelles il s’est lui-même inclus, se prenant en photo devant son sujet, interrogeant ainsi la relation qui se noue entre celui qui photographie et celui qui est photographié. Il peint ensuite sur ces clichés des lignes de couleurs, créant des effets visuels surprenants.
Plus tard, dans cette même série, il photographiera des scènes de la vie quotidienne, à Tokyo cette fois, changeant d’appareil et ajoutant la date sur ses photographies, mais en continuant de se représenter sur l’image.
Cet ouvrage fait le choix de l’exhaustivité en reproduisant, pour la première fois, l’intégralité des photographies composant cette série originale où l’on peut voir une nouvelle dimension du travail de Fukase, celle de l’artiste aux prises avec son médium.
Les photographies sont accompagnées d’un texte de Masako Toda, spécialiste japonaise de la photographie, qui permet de redécouvrir l’ultime série de l’artiste, qui déclarait lui-même dans les dernières années de sa carrière ne pas pouvoir ” [s]’empêcher de [se] mettre sur la photo “.
Plusieurs textes de Masako Toda, historienne et spécialiste de la photographie japonaise, et de Tomo Kosuga, directeur des archives Masahisa Fukase, viennent éclairer cette série iconique et encore peu connue de son travail.
This book brings together, for the first time, the entire Private Scenes photographic series in which we discover a new dimension of the work of Masahisa Fukase, that of the artist struggling with his medium. This singular corpus is made up of images in which the artist inserts himself. The series is made up of two sets: Letters from Journeys which presents photographs taken in 1989 in different cities around the world (Paris, London, Brussels, Antwerp, etc.), and Private Scenes ’92 which focuses on his daily life in Tokyo, where now each print is enhanced with color paints, thus becoming a unique work.
This final series bears witness to Fukase’s questions about his own practice of photography at the end of his life, and the place of the photographer in his work, when subject and object overlap, also evoking the current practice of the selfie. Tomo Kosuga, director of the Masahisa Fukase Archives, and Masako Toda, historian of Japanese photography, explore this work through two essays.