Matthieu Croizier : Everything goes dark a little further down

Photographe Croizier Matthieu
1ère édition tirée à 800 exemplaires / 1st edition of 800 copies.

Tirage 25,4x20,2cm pour les 100 premiers exemplaires.

Free 10x8'' Print for the 100 first copies.

À travers une étude de mon propre corps, je me concentre sur le rôle joué par l’image dans la construction de la monstruosité. Par le biais de l’auto-représentation, j’utilise mon corps comme un matériau malléable et fragmenté, cherchant à construire une monstruosité hors de l’ordinaire et à brouiller la frontière entre le normal et l’anormal. En référence à l’iconographie scientifique ou anatomique, je tente de déconstruire les représentations normatives du corps afin d’en construire de nouvelles. Dans quelle mesure un corps est-il un corps et comment peut-il se libérer des normes qui le contraignent?

Through a study of my own body, I focus on the role played by the image in the construction of monstrosity. By means of self-representation, I use my body as a malleable and fragmented material, seeking to construct monstrosity out of the ordinary, and to blur the boundary between the normal and the abnormal. In reference to scientific or anatomical iconography, I attempt to deconstruct normative representations of the body in order to build new ones. To what extent is a body a body, and how can it relieves itself from the norms that constrain it?

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1ère édition tirée à 800 exemplaires.
Tirage 25,4×20,2cm pour les 100 premiers exemplaires.

Tout s’assombrit un peu plus bas est une lettre d’amour à l’anormal. Prenant des indices visuels d’un éventail de sources culturelles, Croizier laisse son imagination courir sauvage en prenant des photos. Inspiré par tout, des archives médicales du XIXe siècle aux spectacles de monstres, en passant par l’horreur culte classique comme Eraserhead de David Lynch, il explore l’idée de monstruosité par rapport à sa propre étrangeté.

Dans ses photographies, Croizier fragmente, déforme et puise dans ses propres parties du corps, construisant des scènes surréalistes et pseudo-scientifiques où sa tête et ses mains, ses oreilles et ses pieds deviennent le centre de ses études. Installé dans son appartement, Croizier crée un spectacle monstrueux afin de souligner que le normal et l’anormal ne sont que des constructions sociales, et l’importance du rôle de l’image.

« Les images de Everything Goes Dark A Little Further Down sont étranges et amusantes, délibérément perverses. Un éventail de parties du corps sont visibles en fragments – les torses apparaissent sans bras, les pieds écrasent les têtes, les corps se contorsionnent, les visages fondent, les cerveaux explosent. Dans un autoportrait, l’artiste a manipulé la photographie pour faire apparaître sa tête coupée mais vivante, ses yeux toujours alertes et regardant fixement dans l’objectif. Dans un autre, il tient un mannequin, l’embrasse, et cet acte crée sa propre version perturbée d’une image miroir – d’un côté la chair et le sang, de l’autre le plastique sans âme. Ailleurs, Croizier dessine une grille sur son corps en épais marqueur noir, faisant écho aux images des archives médicales et pseudo-scientifiques qu’il a dévorées pour la recherche. « Le corps est primordial dans ce travail, dit-il. Notre propre corps est la chose la plus ordinaire pour chacun de nous, et pourtant la plus secrète. Les corps sont beaux, uniques et politiques. En référence à l’iconographie anatomique, j’essaie de déconstruire les représentations normatives du corps, en vue de poser des questions telles que « dans quelle mesure un corps est-il un corps? » et « comment peut-il se libérer des normes qui le contraignent? »

« Pour moi, cette œuvre est une célébration du renoncement à la normalité. » C’est un projet pour tous ceux qui ont eu le courage d’être vraiment, monstrueusement, fabuleusement, eux-mêmes. -extrait d’un texte rédigé par Joanna L. Cressell, publié dans Lens Culture, août 2021

1st edition of 800 copies.
Free 10×8” Print for the 100 first copies.

Everything Goes Dark A Little Further Down is a love letter to the abnormal. Taking visual cues from an array of cultural sources, Croizier lets his imagination run wild when taking pictures. Inspired by everything from 19th Century medical archives and freak shows, to cult classic horror like David Lynch’s Eraserhead, he explores the idea of monstrosity in relation to his own queerness.

In his photographs, Croizier fragments, distorts and draws upon his own body parts, constructing surreal and pseudo-scientific scenes where his head and hands, ears and feet become the centre of his studies. Set in his apartment, Croizier creates a monstrous show in order to highlight that normal and abnormal are only social constructions, and the importance of the role of the image.

“The images in Everything Goes Dark A Little Further Down are weird and playfully, deliberately perverse. An array of body parts are seen in fragments throughout – torsos appear without arms, feet crush heads, bodies contort, faces melt, brains explode. In one self-portrait, the artist has manipulated the photograph to make his head appear severed but alive, his eyes still alert and staring into the lens. In another, he holds a mannequin, kissing it, and in it that act creates his own, disturbed version of a mirror image – one side flesh and blood, the other just soulless plastic. Elsewhere, Croizier draws a grid across his body in thick, black marker, echoing pictures from the medical and pseudo-scientific archives he spent time devouring for research. “The body is primordial in this work,” he says. “Our own body is the most ordinary thing to each of us, and yet the most secret. Bodies are beautiful, unique and political. In reference to anatomical iconography, I try to deconstruct normative representations of the body, with a view of asking questions such as ‘to what extent is a body a body?’ and ‘how can it free itself from the norms that constrain it?’”

“To me,” he muses, “this work is a celebration of the renunciation of being normal.” It’s a project for anyone who’s ever had the guts to truly, monstrously, fabulously, be themselves. -extract from a text written by Joanna L. Cressell, published in Lens Culture, August 2021

Poids 850 g
Dimensions 22,5 × 27,5 cm
Date d'édition

EAN

9781907071874

Editeur

Photographe

Spécifité

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ISBN 9781907071874
Langue(s) anglais
Nombre de pages 116
Reliure Relié