Exemplaire Signé.
“L’archétype de l’être humain,” dit YAMAUCHI. Pour quelque raison, si c’est l’aspect extérieur ou la conduite d’une personne, l’apparence de la ville, le cœur (la densité) d’un moment qui est capturé et parle de cette personne ou ville pour l’éternité, continue à l’habiter et le motiver. Quoique les zones habitées par les gens qui sont ses sujets soient limitées, par ses intérêts, à la ville, tout de même les gens qui sont rassemblés tels des pièces de rebut articulées par des contraintes liées à leurs temps et leurs lieux. Dans un monde où il y a telle sorte de personne, avec cette sorte de visage, aurait probablement vécu dans un temps différent, en un endroit différent et sera née là dans les années futures. Les caprices fluctuants de l’individu, ou les préceptes de leurs goûts et dégoûts forment la colonne vertébrale de leurs formes d’existence. En étalant un certain nombre de ses œuvres sur la table, en regardant les portraits de personnes apathiques et léthargiques, Michio YAMAUCHI note qu’il « se dirigeait vers Hong Kong (pour prendre des photos) parce qu’il y avait un nombre croissant de ces types de visages ». La capture des sujets qui touchent au thème n’est pas quelque chose d’enseigné ou de contraint, mais plutôt fait par le choix, de sentir et de procéder par la volonté d’une personne créative de l’expression. En retard, inconscients, l’époque et la génération,tel le bord d’un tissu affaissé, sont prêts à se lancer et à créer. Les nombreux « visages » auxquels il a répondu forment une seule carte du monde, placée comme l’addendum, l’édition révisée et l’archétype de l’être humain contemporain. Le spectateur peut s’aligner à côté de lui, ou choisir de vivre là, ou tout simplement regarder et aller de l’avant, ou bien sûr résister à ce qu’il ne veut pas être contenu dans un tel endroit, ou encore ignorer comme désintéressé. Cependant, ce n’est pas l’ambition de quiconque se fait appeler créateur ou artiste, de voir son travail sortir de son jardin, de presser le spectateur et de le faire murmurer, avec regret, « si c’est ici, alors ce n’est pas sans importance pour moi. Cela, je ne peux pas le nier” ? ? de Chikage Omi, “Yamauchi Michio avec des compagnons silencieux”
From behind, unawares, the era and generation, the edge of a sagging cloth, sweeps forth and forms creates. The numerous “faces” that he responded to form a single world map, placed as the addendum, the revised edition, and the archetype of the contemporary human being. The viewing person may align himself alongside it, or choose to live there, or just peer in and move on, or of course resist that he does not want to be contained in such a place, or again to ignore it as though disinterested. However, it is not the ambition of anyone calling himself a creator or artist, to have their work fly forth from their garden, and to press upon the viewer and cause them to murmur, regretfully, “if it is here, then it is not irrelevant to me. That, I cannot deny”? ?from Chikage Omi, “Yamauchi Michio with Silent Companions”