1ère édition tirée à 1 000 exemplaires.
Une constellation de taches de rousseur. Genoux imbriqués. Un torse plié. Le féminin rendu sculptural. Olivia Malone (née en 1982, américaine) Tonal est, à la base, une étude de la couleur. Marié avec son intérêt pour les abstractions naturelles possibles dans la forme féminine, le livre est un spectre incarné. Par fragmentation, Malone tord et transforme le corps en de nouvelles formes; une perspective unique transformant les détails de la figure en méconnaissables. Par l’introduction d’une myriade de textures, le projet joue avec la lumière et la matière pour créer le ton souhaité. N’étant pas définie ou limitée par le teint de la peau, chaque photographie devient spécifique à la teinte. Les blancs, les roses, les rouges et les bruns sont générés et assemblés en un dégradé d’images, nous faisant passer de l’absence de ton au richement saturé et inversement. Chaque image se présente alors seule comme une étude sensorielle tout en façonnant également le collage du corps plus large. Qu’il soit submergé, déformé ou embrassé, le langage du corps féminin est redéfini à travers des contours distincts et des empreintes laissées derrière ; photos en couleurs.
First edition of 1,000 copies.
A constellation of freckles. Interlocked knees. A folded torso. The feminine rendered sculptural. Olivia Malone’s (b. 1982, American) Tonal is, at its core, a study of color. Married with her interest in the natural abstractions possible within the female form, the book is an embodied spectrum. Through fragmentation, Malone twists and turns the body into new shapes; a unique perspective transforming details of the figure into the unrecognizable. By the introduction of a myriad of textures, the project plays with light and material to create the desired tone. Not being defined or limited by skin tone, each photograph becomes hue specific. Whites, pinks, reds and browns are generated and assembled into a gradient of images, taking us from the absence of tone to the richly saturated and back again. Each image then stands alone as a sensorial study while also shaping the larger body collage. Whether submerged, contorted, or embraced, the language of the female body is redefined through distinct contours and imprints left behind.
