Dans The Holiday Pictures, Paddy Summerfield n’offre pas le glamour de Deauville et de Biarritz; c’est le bord de mer britannique, où la lumière du soleil peut céder la place aux trottoirs pluvieux, et le ciel couvert. Et nous voici tous : enfants et parents, bébés et adolescents, personnes de tous âges et de partout, partageant la magie de la côte. Nous les voyons en famille, en couple et en foule, ou isolés et seuls sous le ciel ensoleillé; nous les voyons ennuyés ou perdus dans leurs pensées, somnolents ou rêveurs, pris dans le jeu ou regardant le ciel et la mer. Ils traversent le sable, errent le long des promenades et des jetées, et photographient sans cesse, faisant des souvenirs de vacances.
Avec The Holiday Pictures, Summerfield nous raconte notre propre histoire, une histoire primale et universelle des générations au bord de la mer, regardant intérieurement leurs propres sentiments, et regardant vers les horizons et le ciel. Et les séquences de photos impliquent d’autres récits, comme si quelqu’un avait marché dans le cadre suivant, comme si la vague qui se forme dans une image était vue se briser dans le suivant, où les enfants éclaboussent et jouent ; photos en n.b.
In The Holiday Pictures, Paddy Summerfield does not offer the glamour of Deauville and Biarritz; this is the British seaside, where sunlight can give way to rainy pavements, and overcast skies. And here we all are: children and parents, babies and teenagers, people of all ages and from all over, sharing the magic of the coast. We see them in families, in couples and crowds, or isolated and alone under sunlit skies; we see them bored or lost in thought, dozing or daydreaming, caught up in play or watching sky and sea. They cross the sands, they wander along promenades and piers, and endlessly photograph, making holiday memories.
With The Holiday Pictures, Summerfield tells us our own story, a primal and universal story of the generations at the sea’s edge, looking inwardly at their own feelings, and looking out to the horizons and skies. And the photo sequences imply other narratives, as if someone has walked into the next frame, as if the wave that curls in one picture is seen breaking in the next, where children splash and play.