Le photographe hispano-argentin présente ses débuts consacrés à l’art du portrait féminin, qu’il saisit aussi bien de face que de dos. Ces images imprimées sur des papiers spéciaux provenant d’Asie sont pliées et repliées, puis plongés dans des bains de café et d’hyposulfite de sodium, donnant lieu à des taches accidentelles comme autant de cicatrices sur chaque photographie.
À l’aide de la photographie, Reig expose l’équilibre subtil de son imaginaire féminin : la face comme l’évidence, l’envers comme son complément essentiel. Ainsi, un visage et la nuque, le derrière et le devant, la lumière et l’ombre se rencontrent pour donner vie à la magie d’un portrait.
Patricio Reig imprime et fixe ses images sur des papiers spéciaux provenant d’Asie, pliés et repliés, et finalement plongés dans un bain de café et d’hyposulfite de sodium. Le résultat obtenu le fascine depuis ses premières expérimentations : les taches de café accidentelles deviennent des cicatrices qui caractérisent chaque photographie et, en conséquence, chacune des histoires racontées.
Ainsi qu’il le déclare, « un portrait n’est pas l’enregistrement unique d’une identité, mais la stratification de plusieurs autres éléments. C’est pourquoi l’image peut être segmentée, recousue et même pliée sans rien perdre de son essence. »