Suite de trente-deux photographies de Paulo Nozolino accompagnées de trente-deux poèmes de Rui Baião, bone lonely est une méditation sur l’un des états humains les plus intenses et à la fois subtils : la solitude. « Un homme se tient au milieu de la destruction, se sentant incroyablement seul. Il fait des images sourdes lors de ses promenades à l’aveugle. Demeurer avec des pensées sur la perte dans tous les conflits, le sentiment que tous les systèmes échouent et la certitude que rien ne dure éternellement. Il se demande quelle lumière brille dans la solitude, quels sons sortent d’un corps en mouvement, ce qui peut combler l’absence. Il n’a pas de réponses. Il voit la panique silencieuse, il entend des rapports sur les gens, il sent la moisissure, il sent la chair vieillir et il goûte la salive sèche dans sa bouche. Il semble qu’il n’y ait pas d’échappatoire. Il a un mot qui martèle dans sa tête : résister, résister… solitaire.”
A suite of thirty-two photographs by Nozolino accompanied by thirty-two poems by Rui Baião, bone lonely is a meditation on one of the most intense yet simultaneously subtle human states: loneliness. “A man stands in the middle of destruction, feeling unbelievably lonely. He makes deaf images during his blind walks. Dwelling with thoughts about the loss in all conflicts, the feeling that all systems fail and the certainty that nothing lasts forever. He wonders what light shines in loneliness, what sounds come out of a moving body, what can fill the absence. He has no answers. He sees silent panic, he hears reports on people, he smells the mould, he feels the flesh aging and he tastes the drysaliva in his mouth. There seems to be no escape. He has a word pounding inside his head: resist, resist… bone lonely.”
