« The Games m’ont toujours intéressés, non seulement visuellement, mais aussi comme medium pour considérer comment nous, en tant qu’Écossais, permettons à l’histoire d’informer notre identité moderne. Au début, j’ai eu du mal à voir au-delà de la fabrication de mythes et du nationalisme souvent adoptés dans les Jeux. J’essayais de documenter ces événements objectivement, sans préciser ce que je ressentais à leur sujet. Ce que vous voyez dans les pages de ces deux volumes est une tentative d’entrer en contact avec la myriade d’idées fabriquées entourant les Games des Highlands modernes. Que ce soit sur un terrain de sport poussiéreux à Denver ou dans le parc local de Burntisland, The Games sont essentiellement une réunion d’amis et de famille pour profiter des sports, de la danse et de la musique. » – Robbie Lawrence
Publication en édition limitée de deux volumes, comprenant un livre relié d’images des Jeux et un deuxième volume de portraits des participants aux Jeux, cousu par Singer, ainsi qu’un texte détaillé du poète primé John Burnside, qui démêle les fils de la façon dont les Écossais et la diaspora écossaise ont refaçonné la forme des Jeux pour répondre à leurs besoins culturels. Burnside est décédé peu après avoir terminé son beau texte.
« Nous n’avons pas besoin de naître dans un lieu – nous n’avons même pas besoin de l’avoir vu – pour entrer dans sa mythologie, car les mythes ne sont pas historiques. Les mythes sont des choix – non pas au niveau de la conscience, non pas comme un choix informé et conscient de soi, mais comme l’expression de quelque chose de plus fondamental et, en même temps, de plus lyrique. L’histoire est ce qui nous place à notre place, nous liant aux normes sociales et aux conventions et limites; les mythes nous laissent errer, ils font de la place à l’imagination, à la réinvention, à un sentiment d’appartenance qui n’est pas conféré par un nom de clan ou un certificat de naissance vérifié – et maintenant, Dans une grande partie du monde, y compris en Écosse, le scottisme est autant un mythe qu’il est une histoire, ce qui signifie que nous devons le garder soigneusement, le raconter à nouveau de façon magnifique et, plus que tout autre chose, l’aimer sagement. » – John Burnside
“The Games have always interested me, not just visually, but also as a vehicle for considering how we as Scots allow history to inform our modern identity. At first, I struggled to look past the myth-making and nationalism often espoused in the Games. I was trying to document these events objectively, without clarifying how I felt about them. What you see in the pages of these two volumes is an attempt to engage with the myriad of fabricated ideas surrounding the modern Highland Games. Whether on a dusty sports field in Denver or at the local park at Burntisland, the Games is at its core a coming together of friends and family to enjoy sports, dance and music.” – Robbie Lawrence
Presented as a limited edition double-volume publication, including a hardback book of candid images of the Games, and a second Singer-sewn volume of portraits of the Games participants, alongside an extended text by award-winning poet John Burnside, which teases apart the threads of how Scots and the Scottish diaspora have remoulded the form of the Games to suit their cultural needs. Burnside passed away shortly after completing his beautiful text.
“We do not need to be born in a place – we do not even need to have seen it – to enter into its mythology, because myths are not historical. Myths are elective – not at the level of consciousness, not as an informed, self-aware choice, but as the expression of something more fundamental and, at the same time, more lyrical. History is what sets us in our place, binding us to social norms and conventions and limits; myths let us roam, they make space for the imagination, for re-invention, for a sense of belonging that is not conferred by a clan name, or a verified birth certificate – and by now, in much of the world, including Scotland, Scottishness is as much myth as it is history, which means that we must guard it carefully, retell it beautifully and, more than anything else, love it wisely.” – John Burnside