1ère édition tirée à 750 exemplaires.
Les images formatrices du projet sont issues d’une période de grande solitude et de bouleversement personnel pour Walker, qui décrit ces premiers gestes comme une série privée de « contemplations sur l’amour, le chagrin, le deuil, la famille et l’incertitude ». Elle n’avait pas prévu de montrer les images; Elles existaient comme de simples études d’un temps et d’un état personnel. C’est seulement après avoir visité un psychique – un exercice pour sortir de la routine – que les choses ont commencé à changer. L’artiste se souvient vivement de cette expérience. « Elle connaissait les personnes qui m’étaient proches, les décisions auxquelles je devais faire face, et ce que j’ai chéri », se souvient Walker. ‘[Le médium] a prophétisé les images que je faisais déjà. ’
La séquence résultante prend la forme d’une sorte de boucle de rétroaction. Des fragments d’architecture, de paysage et de monde naturel, des portraits intimes et légèrement biaisés de proches ; des détritus analogiques et d’autres interventions et incursions plus intentionnelles en brisent le cadre. Ailleurs, Walker dévie et abstrait des paysages qui auraient pu autrement tendre vers le pittoresque; gestes simples et changements d’orientation s’accrochent à notre résolution perceptive. Ces photographies sont plus silencieuses et subtiles que les images et juxtapositions plus frénétiques qui ont peuplé le premier livre primé de Walker, Second Sight (2017), et les architectures harcelantes de son livre 2019, Pelči Manor.
Brouillant les frontières entre l’histoire, l’expérience personnelle et le futur potentiel, Walker réinvente les langages visuels de la famille, de l’amitié et du paysage à travers la lentille du sacré et du rêveur. Le puits est un livre de prémonitions douces, qui reflète son essence même.
1st edition of 750 copies.
The project’s formative images emerged out of a period of great solitude and personal upheaval for Walker, who describes these early gestures as a private series of ‘contemplations on love, heartbreak, grief, family, and uncertainty’. She had no plans to show the images; they existed as mere studies of a time and personal state. It was only after visiting a psychic – an exercise in breaking out of a rut – that things began to shift. The artist recalls the experience vividly. ‘She knew about the people closest to me, the decisions I was facing, and what I cherished,’ recalls Walker. ‘[The psychic] prophesied the images I was already making.’
The resulting sequence takes the form of a kind of feedback loop. Fragments of architecture, landscape, and the natural world bracket intimate, gently skewed portraits of loved ones; analogue detritus and other more purposeful interventions and incursions breach the frame. Elsewhere, Walker upends and abstracts landscapes that may have otherwise tended toward the picturesque; simple gestures and shifts in orientation claw at our perceptive resolve. These photographs are quieter and subtler than the more frenetic images and juxtapositions that populated Walker’s award-winning first book Second Sight (2017) and the harrowing architectures of her 2019 book Pelči Manor.
Blurring the lines between history, personal experience and potential futures, Walker reimagines the visual languages of family, friendship and landscape through the lens of the sacred and dreamlike. Reflective at its very core, The Well is a book of soft premonitions.
