Sophie Ristelhueber : Hasselblad Award 2025

Publié à l'occasion du Prix Hasselblad 2025 et de l'exposition au Hasselblad Center à Göteborg (Suède) du 11 octobre 2025 au 18 janvier 2026.

Published on the occasion of the Hasselblad Prize 2025 and the exhibition at Hasselblad Center at Gothenburg (Sweden) from October 11, 2025 to January 18, 2026.

Du 13 au 16 novembre, sous la verrière du Grand Palais, Sophie Ristelhueber est une des stars de Paris Photo. Dès l’entrée, le visiteur tombe sur un impressionnant mur de 40 mètres de long, où s’étire une œuvre visuelle créée sur quarante ans.

From November 13 to 16, beneath the glass roof of the Grand Palais, Sophie Ristelhueber is one of the stars of Paris Photo. Upon entering, visitors come across an impressive 40-meter-long wall displaying a visual work created over the span of forty years.

Un aperçu captivant des œuvres de l'artiste française Sophie Ristelhueber, lauréate du prestigieux Hasselblad Award 2025. Sétendant sur quatre décennies, cette sélection comprend des séries emblématiques, de Beirut, Photographs (1984) à What the Fuck! (2024) : des fragments minutieusement choisis dun récit plus vaste sur le cycle perpétuel de création, de destruction et de renaissance de l'humanité.

A compelling overview of the works of French artist Sophie Ristelhueber, winner of the prestigious Hasselblad Award 2025. Spanning four decades, the selection includes iconic series from "Beirut, Photographs" (1984) to "What the Fuck!" (2024): meticulously selected fragments of a larger narrative around humanity's perpetual cycle of creation, destruction and rebirth.

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La photographe française Sophie Ristelhueber est la lauréate du Prix Hasselblad 2025 – le prix de photographie le plus prestigieux au monde.
Elle est la 45ᵉ récipiendaire de ce prix, accompagné d’une grande exposition personnelle au Hasselblad Center de Göteborg.

Une pratique artistique des traces, de la mémoire et du conflit
Depuis plus de quarante ans, Ristelhueber explore les traces de la guerre, du conflit et du traumatisme dans des séries photographiques alliant précision politique et sensibilité poétique. Elle évite le sensationnalisme, mais ses images dégagent une forte intensité émotionnelle.

Des lieux tels que le Liban, le Koweït, l’ex-Yougoslavie, l’Irak ou la Cisjordanie ont souvent été au cœur de son travail. Parallèlement, son art se tourne vers l’intime – vers le personnel – comme dans les images de sa maison d’enfance, où les fragments d’histoire familiale sont traités avec autant d’attention que les paysages politiquement chargés.

L’attention de Sophie Ristelhueber aux traces, marques et vestiges subtils s’étend aux photographies de bâtiments, de meubles et de corps. Tranchées, cratères de bombes et barrages apparaissent comme des blessures dans le paysage, tandis que cicatrices et points de suture sur des corps fraîchement opérés deviennent des signes de vulnérabilité humaine. Les tapis et papiers peints usés portent des fragments de mémoire. Même si les personnes apparaissent rarement dans ses photographies, leur présence et leurs actions demeurent toujours perceptibles.

L’exposition
Il s’agit de la première exposition personnelle de l’artiste en Scandinavie, présentant onze œuvres majeures – de son premier travail marquant Beirut, photographs (1984) et du très salué Fait (1992), jusqu’à sa série la plus récente What the Fuck! (2024).

The French photographer Sophie Ristelhueber is the 2025 Hasselblad Award laureate – the world’s most prestigious photography prize.
She is the 45th recipient of the award and is celebrated with a major solo exhibition at the Hasselblad Center in Gothenburg ; sous la direction et texte de Louise Wolthers & Dragana Vujanovic Östlind.

An artistic practice of traces, memory, and conflict
For more than forty years, Ristelhueber has explored the traces of war, conflict, and trauma in photographic series combining political precision and poetic sensitivity. She avoids the sensational, yet her images carry a strong emotional intensity.

Places such as Lebanon, Kuwait, the former Yugoslavia, Iraq, and the West Bank have often been at the centre of her work. At the same time, her art turns inward – to the personal – as in the images from her childhood home, where fragments of family history are rendered with the same attentiveness as the politically charged landscapes.

Sophie Ristelhueber’s focus on traces, marks, and subtle remains extends to photographs of buildings, furniture, and bodies. Trenches, bomb craters, and roadblocks appear as wounds in the landscape, while scars and stitches on newly operated bodies become signs of human vulnerability. Worn carpets and wallpaper carry fragments of memory. Even though people rarely appear in her photographs, their presence and actions are always palpable.

The Exhibition
This is the artist’s first solo exhibition in Scandinavia and presents eleven key works – from her early breakthrough Beirut, photographs (1984) and the acclaimed Fait (1992), to her most recent series What the Fuck! (2024) ; edited and text by Louise Wolthers & Dragana Vujanovic Östlind.

Poids 1150 g
Dimensions 26 × 26 cm
Date d'édition

EAN

9783753308722

Auteur(s)

Editeur

,

Photographe

Spécifité

Ville

,

ISBN 9783753308722
Langue(s) anglais
Nombre de pages 160
Reliure Relié