1ère édition tirée à 500 exemplaires.
Autrefois, on voyait beaucoup de cuivres à Higashikurume, Tokyo où les images traditionnelles du parc de Musashino de Tokyo étaient réellement vivantes. En raison d’un grand développement de constructions autour de la station de Higashikurume commencée vers 1994, les taillis ont disparu de la zone périphérique de la station. Le paysage a commencé à changer au fur et à mesure de la construction d’appartements et d’autres installations. Vivant un fort degré de croissance économique dans mes jeunes années, je sens, à la vue du paysage couvert de béton et d’asphalte, un sentiment fort qui me rappelle des souvenirs de malaise.
Les enfants de l’école primaire de Honan Shogakko tombaient sur le terrain de jeu de l’école à cause d’un brouillard photochimique. Lorsque la sirène d’alarme à la suite du brouillard a été déclenchée, il a été interdit aux enfants de sortir. Les papillons et les sauterelles ont disparu. Les terrains de jeux ont disparu.
Est-ce que les enfants qui vivent ici pourraient avoir leur propre ville? Je ressens un peu de colère et d’anxiété quand je pense à leur avenir. En conséquence, j’ai fait de mon mieux pour photographier un tel changement de paysage pendant quatre ans avec un sentiment si complexe dans mon esprit ; photos en n.b.
Once upon a time, you saw a lot of coppices in Higashikurume, Tokyo where traditional images of the Musashino field of Tokyo were actually alive. Due to a large scale of construction around the Higashikurume station begun from around 1994, the coppices disappeared from peripheral area of the station. The landscape therearound began to change as apartment houses and other facilities were being built. Experienced a high degree of economic growth in my young days, I feel, at the landscape covered with concrete and asphalt, a dear feeling and it reminds me of discomfort memories.
Honan Shogakko primary school children fell down on the school playground because of photochemical smog. When smog alarm siren was sounded, children were forbidden to go out. Butterflies and grasshoppers disappeared. Playgrounds were gone.
Could children living around here have their own real home town? I feel a little anger and anxiety when I think of their future. Accordingly I did my best effort to take such changing scenery for four years with such complicated feeling in my mind.