Les ports de la côte swahili, dont Zanzibar et Mombasa, sont depuis longtemps des centres dynamiques de commerce où convergent des peuples, des idées et des matériaux divers. Avec l’arrivée de la photographie au milieu du XIXe siècle, ces communautés côtières à prédominance musulmane cultivent et transforment le médium. The Surface of Things explore la dynamique maritime complexe qui a façonné la photographie de l’Afrique côtière, explorant le plaisir et la puissance des belles choses et les façons dont les gens et leurs images ont transcendé les frontières du monde colonial.
Plongeant les lecteurs dans les réseaux mondiaux interconnectés des villes portuaires d’Afrique de l’Est, Prita Meier démontre que les photographies ne sont pas des images statiques mais des objets mobiles aux remarquables qualités métamorphoses. Dès les premières photographies introduites par le commerce maritime, l’intégration du médium dans le paysage culturel s’est faite rapidement. Les photographies ont servi d’objets de décoration, de bon goût et de cosmopolitisme, mais elles ont aussi été utilisées par les élites locales et les étrangers pour contraindre et objectiver des esclaves. Meier dévoile l’agenda oppressif derrière les cartes postales et d’autres images populaires tout en décrivant des stratégies africaines de subversion et de rébellion, révélant l’autorité performative que les individus exerçaient sur leurs ressemblances photographiques.
The ports of the Swahili coast—Zanzibar and Mombasa among them—have long been dynamic centers of trade where diverse peoples, ideas, and materials converge. With the arrival of photography in the mid-nineteenth century, these predominantly Muslim coastal communities cultivated and transformed the medium. The Surface of Things examines the complex maritime dynamics that shaped the photography of coastal Africa, exploring the pleasure and power of beautiful things and the ways people and their pictures transcended the boundaries of the colonial world.
Immersing readers in the globally interconnected networks of eastern Africa’s port cities, Prita Meier demonstrates how photographs are not static images but mobile objects with remarkable shape-shifting qualities. Beginning with the earliest photographs introduced through seaborne commerce, the medium’s integration into the cultural landscape was swift. Photographs functioned as objects of decoration, good taste, and cosmopolitanism, but were also used by local elites and foreigners to coerce and objectify enslaved people. Meier uncovers the oppressive agenda behind postcards and other popular images while describing African strategies of subversion and rebellion, revealing the performative authority that individuals exerted over their photographic likenesses.