Livre Epuisé.
Exemplaire avec léger jaunissement des bords.
“Si un ange passe, les objets reflètent sa lumière; s’il
persiste, la lumière se condense en argent ou en or, selon
si l’on croit avoir vu l’ange personnellement.
La fièvre de l’or est un résultat de cette illusion,
la photographie en est un autre.
La capture de l’emballage du monde matériel
sur des surfaces photosensibles ont eu lieu simultanément
avec le travail posté dans l’exploitation des couches dorées
de la surface de la terre.
La photographie, cette fée du médium, lève le rideau
de la perception, transforme les objets dans l’image
en des modèles d’eux-mêmes et capture leur reflet.
Le reflet gagne tranquillement le contrôle sur les objets,
se stratifie comme une réverbération cachée sur la
convention de ce qui est vu et investit les surfaces avec la
douceur d’une présence fugace.
Le reflet est la lumière se souvenant de l’ombre.
La plaque photographique est la peau angélique, le voile de la mariée,
l’espace entre la vue intérieure et la perception extérieure.” -extrait du texte de Verena von Gagern
Out of Print Book.
Copy with slight yellowing of the edges.
“If an angel goes past, the objects reflect its light; if it
lingers, the light condenses to silver or gold, depending on
whether one believes one has seen the angel personally.
Gold fever is one result of such delusion,
photography another.
The capture of the world’s material wrappings
on photosensitive surfaces took place simultaneously
with shift-work in mining golden layers beneath
the surface of the earth.
Photography, this fairy of a medium, raises the curtain
of perception, transforms the objects in the image
into models of themselves and captures their shimmer.
The shimmer quietly gains control over the objects,
stratifies itself as a hidden reverberation over the
convention of seeing, and invests the surfaces with the
sweetness of fleeting presence.
Shimmer is light remembering the shadow.
The photographic plate is the angelic skin, the bride’s veil,
the space between inward sight and outward perception.” -extract from the text by Verena von Gagern