Plutôt qu’un grand récit, le producteur d’images engage la conversation avec neuf personnes aux sensibilités vibrantes qui se dénudent, révélant leur ouverture au monde autant qu’une initiation à l’être : entre universalité et spécificité, Aimé, David, Hosanna, Manouchka, Moon, Niamh, Nicky, Violette et Zoé ont transformé leur corps en écrans et leurs réseaux numériques en modes d’écriture et d’exploration, servant parfois de lieu sûr, d’icône ou de cheval de Troie. Leur repli utopique célèbre les différences, l’intimité, la non-conformité et le rêve d’inclusion à grande échelle dans une relation d’immédiateté. En inversant les rôles du sujet perceptif et du monde perçu, l’expérience de “Corps IRL” nous invite à les voir, selon eux. Au moyen d’un questionnaire faisant écho à leurs images, les interprètes de “IRL Corps ” révèlent certains aspects de leur personnalité, de leurs goûts et préférences personnelles pour se décrire succinctement.
Rather than a grand narrative, the image producer engages in conversation with nine people with vibrant sensitivities who bare themselves, revealing their openness to the world as much as an initiation into being: between universality and specificity, Aimé, David, Hosanna, Manouchka, Moon, Niamh, Nicky, Violette, and Zoé have turned their bodies into screens and their digital networks into modes of writing and exploration, sometimes serving as a Safe Place, an Icon, or a Trojan Horse. Their utopian seclusion celebrates differences, intimacy, non-conformity, and dreams of large-scale inclusion in a relationship of immediacy. By reversing the roles of the perceiving subject and the perceived world, the experience of “Corps IRL” invites us to see through them, according to them. Through a questionnaire echoing their images the interpreters of ” IRL Corps ” reveal certain aspects of their personality, their tastes and personal preferences to describe themselves succinctly.