Cet album présente le travail graphique et pictural du photographe sur les tirages en grand format de ses planches contacts, qui plus que des documents de travail deviennent des oeuvres à part entière.
La première passion de William Klein est la peinture, qu’il étudie avec Fernand Léger. Il se prend à considérer d’un autre œil l’objet « planche de contacts », en isolant l’image élue sur la planche, en la tirant en grand format, en la cernant d’épaisses lignes de peinture, rouge, jaune ou bleue. Rien de décoratif dans sa démarche, mais la volonté de créer un pont graphique entre la peinture et la photographie qui doit être appréciée pour elle-même, une œuvre comme on n’en a jamais vu.
Ré-édition dans un nouveau format du livre paru en 2008.
“[…]Mais quand je commençais à peindre les contacts, ce n’était que coups de pinceau et jubilation. Proche de la jubilation de prendre la photo. Pour moi, photographier est un geste physique et une sorte de célébration. Dans notre ère numérique, retourner aux pinceaux et à la peinture peut sembler étrange. Mais les contacts peints ne s’arrêtent pas là. […]” – extrait de la postface de William Klein.
