Exemplaire Signé.
Alexey Titarenko a créé la série de collages et de photomontages qui sont devenus ‘Nomenklatura of Signs’ de 1986 à 1991, sous la stricte règle soviétique. Cette nouvelle publication présente la série dans son intégralité pour la première fois et comprend une fiction satirique, écrite par Titarenko quelques mois avant l’effondrement de l’URSS en 1991.
Travaillant en secret, Titarenko conçut la série comme un moyen de traduire la réalité visuelle de la vie soviétique en un langage qui exprimait son absurdité, dans une hiérarchie de symboles qui, ensemble, formaient une nomenclature — ou, en russe, nomenklatura, un terme pour le système par lequel les postes gouvernementaux ont été pourvus en Union soviétique. Inspiré par l’esthétique de Kazimir Malevitch, Alexandr Rodchenko et d’autres artistes de l’avant-garde russe du début du Xxe siècle, Titarenko capte le monde comique et sombre dans lequel le langage est contrôlé et subverti un peu comme le Newspeak du roman de George Orwell 1984.
Le livre comprend également des essais de l’écrivain Jean-Jacques Marie et de l’historien d’art Gabriel Bauret, ainsi qu’une interprétation critique de la série par l’historien d’art Ksenia Nouril ; photos en couleurs.
Signed Copy.
Alexey Titarenko created the series of collages and photomontages that became ‘Nomenklatura of Signs’ from 1986-1991, under the strict Soviet rule. This new publication presents the series in its entirety for the first time and includes a satirical story, written by Titarenko few months before the collapse of the USSR in 1991.
Working in secret, Titarenko conceived the series as a way to translate the visual reality of Soviet life into a language that expressed its absurdity, in a hierarchy of symbols that, together, formed a nomenclature — or, in Russian, nomenklatura, a term for the system by which government posts were filled in the Soviet Union. Drawing inspiration from the aesthetics of Kazimir Malevich, Aleksandr Rodchenko, and other artists of the early 20th century Russian avant-garde, Titarenko captures an uncanny, darkly comic world in which language is controlled and subverted much like the Newspeak of George Orwell’s novel 1984.
The book also includes essays by writer Jean-Jacques Marie and art historian Gabriel Bauret, as well as a critical interpretation of the series by art historian Ksenia Nouril.