Après avoir participé à l’atelier « FotoSession » de Daido Moriyama au milieu des années 80, 1989 était l’année où la vie d’étudiante universitaire d’Asako Narahashi s’achevait. Avec un avenir incertain devant elle, Asako Narahashi a voyagé au Japon – Kumamoto, Miyakejima, Hakata, Yokohama, Hachinohe, Yuzawa, Tokyo… – et a, par inadvertance, jeté les bases de sa carrière photographique. Malgré le long intervalle entre ces photographies et sa percée dans la seconde moitié des années 90, les images en noir et blanc de « L’aube du printemps » révèlent déjà les sensibilités aiguës de cette artiste exceptionnelle.
« Dawn in Spring. Je ne peux pas me souvenir comment j’en suis arrivée à ce titre. Peut-être parce que c’était le printemps; peut-être les mots étaient déjà sur le bout de ma langue et me semblaient juste. Je n’avais aucune idée de l’endroit où je devais me rendre ou de ce que je devais photographier. Je crois que je laisse simplement le flux, l’élan, mes rencontres et mon désir d’évasion décider de tout … Après avoir été face à face avec mes impressions de contact, des négatifs et des 8×10 après toutes ces années, je me suis rendu compte une fois de plus que c’est là que tout a commencé pour moi. » extrait du texte de présentation d’Asako Narahashi
After taking part in Daido Moriyama’s “FotoSession” workshop in the mid-80s, 1989 was the year the time of Asako Narahashi has a university student would end. With an undecided future ahead of her, Asako Narahashi travelled through Japan – Kumamoto, Miyakejima, Hakata, Yokohama, Hachinohe, Yuzawa, Tokyo… – and inadvertently laid the foundation for her photographic career. Despite the long time between these photographs and her breakthrough in the latter half of the 90s, the black-and-white images in “Dawn of Spring” already reveal the acute sensibilities of this exceptional artist.
“Dawn in Spring. I can’t for the life of me remember how I arrived at this title. Perhaps because it happened to be spring; maybe the words were already resting at the tip of my tongue and just felt right to me. I had no real idea where to travel or what to photograph. I think I simply let the flow, the momentum, my encounters and my desire to escape decide it all … Having come face to face with my contact prints, negatives and 8x10s after all these years, I realized once again that this is where it all began for me.” ― from Asako Narahashi’s artist statement