Livre Épuisé.
Exemplaire avec toute petite tâche sur la tranche de queue. Intérieur état Neuf.
Ce corpus de travail explore la situation profondément troublante des personnes laissées pour compte par l’effondrement de l’Union Soviétique. Dans le sombre contexte de la ville industrielle de Kharkov, les photographies couleur de Boris Mikhailov documentent l’oppression, la pauvreté dévastatrice et la réalité quotidienne d’une communauté démunie vivant en marge du nouveau régime économique russe. Mikhailov se souvient de son retour à Kharkov quelques années après l’effondrement du communisme, « la dévastation avait cessé. La ville avait acquis un centre européen presque moderne. Beaucoup de bâtiments avaient été restaurés. La vie est devenue plus belle et active, extérieurement (avec beaucoup de publicités étrangères), simplement un emballage brillant. Mais j’ai été choqué par le grand nombre de sans-abri (avant qu’ils n’y soient partis). Les riches et les sans-abri — les nouvelles classes d’une nouvelle société — c’était, comme on nous l’avait enseigné, une des caractéristiques du capitalisme. »
L’un des documents les plus envoûtants des conditions urbaines post-soviétiques, les images de Mikhailov capturent cette nouvelle réalité avec poésie, clarté, et gravité ; texte de Boris Mikhailov, Ilya Kabakov et Victor Tupitsyn, photos en couleurs.
Out of Print Book.
Copy with very small mark on the tail slice. Inside as New.
Though Mikhailov considers the conditions of his particular place of residence for over fifty years crucial to his work, he is not providing a recollection of the specific history of Khar’kov, Ukraine — but rather bringing out the “condition humaine” of this city. Characterized by industry and Factories, by newly installed Coca Cola billboards as well as socialist architecture, Khar’kov provides the backdrop for Mikhailov’s moving portraits. He describes the decay of social structures as well as of individual lives. We witness street kids taking drugs, adults in search of food, trying to re-install their social self by cleaning their bodies in the artist’s own house. Despite the devastating poverty, the women and men in Mikhailov’s images look back at us with great dignity. Their eyes express an unbroken will to survive in a social system that has fallen to its lowest possible level Mikhailov depicts very warmly the harshness of everyday life in a society not as far away from ours as we might think.