Les efforts continus de Chris Killip pour valoriser et documenter la vie des personnes touchées par les changements économiques dans le nord de l’Angleterre, tout au long des années 1970 et 1980, ont fait de lui l’une des figures les plus influentes de la photographie britannique.
Son immersion soutenue dans les communautés qu’il a photographiées demeure sans parallèle. Tout en marquant un moment de désindustrialisation, l’observation brutale mais tendre de Killip va au-delà de l’urgence d’enregistrer de telles circonstances, pour affirmer la valeur des vies auxquelles il s’est rapproché – des vies qui, comme il l’a déjà décrit, “leur ont été infligées par l’histoire”, qui a senti le mépris malveillant de l’histoire et pourtant, comme le photographe lui-même, a refusé de céder ou de détourner le regard.
Dans le contexte de la construction navale et des mines de charbon, il a été témoin de l’unité des collectivités et des industries qui les soutenaient et est resté assez longtemps pour voir leur perte ; texte de Ken Grant et Tracy Marshall-Grant, 2ème impression.
Chris Killip’s continued efforts to value and document the lives of those affected by the economic shifts in the North of England, throughout the 1970s and 80s, have made him one of the most influential figures of British Photography.
His sustained immersion into the communities he photographed remains without parallel. Whilst marking a moment of deindustrialisation, Killip’s stark yet tender observation moves beyond the urgency to record such circumstances, to affirm the value of lives he grew close to – lives that, as he once described ‘had history done to them’, who felt history’s malicious disregard and yet, like the photographer himself, refused to yield or look away.
Against a background of shipbuilding and coal mining, he witnessed the togetherness of communities and the industries that sustained them and stayed long enough to see their loss ; text by Ken Grant and Tracy Marshall-Grant, 2nd printing.