1ère édition tirée à 707 exemplaires.
“Stiya” est le tout dernier corpus de travail de l’artiste basé à Brooklyn, Cole Barash. Il utilise une approche hyper-focalisée unique dans une étude de deux formes pures d’énergie brute, la tempête Nor’Easter et la naissance d’un enfant. Par la composition et la séquence, ce travail considère l’expérience de ces deux mondes comme un seul.
Au début, je n’avais pas fait le lien entre les deux événements et j’étais naturellement amené à photographier la tempête et ses conséquences. J’ai passé quelques jours à parcourir les dunes, les plages, les étangs et les bois, en me concentrant sur les zones qui avaient été touchées par la tempête et les zones qui n’avaient pas du tout changé. Réalisant plus tard que dans son isolement, l’espace d’une tempête peut ressembler beaucoup à l’espace d’une salle d’accouchement. La pression, l’accumulation, l’excitation et la peur qui accompagnent le fait d’être témoin de cette incroyable transformation d’énergie. Les deux espaces exclusifs aux éléments impliqués dans la conception du changement, j’étais tellement curieux. À quoi cela allait-il ressembler?
Nous étions en état d’alerte nous attendant au pire. Recevant des notifications, l’une après l’autre, indiquant que la tempête Nor’Easter Stella arrivait. Avec des vents records à 75 miles par heure à Wellfleet dans le Massachusetts où deux jours auparavant, nous avions accueilli notre premier enfant, Iya, au monde.
Le travail a duré quatre longs jours et pendant ce temps j’ai été attiré par les obscurités de la pièce. Le miroir était particulièrement intéressant, offrant une perspective alternative à la pièce et à la relation entre le personnel médical et ma femme. La variété des formes et des outils, le langage corporel fort et la communication qui se produisaient dans les dernières étapes de l’accouchement aux moments héroïques et monumentaux de mon enfant prenant sa première bouffée d’air frais. J’ai été intrigué par tous les éléments qui se sont réunis pour créer le paysage où j’allais vivre l’expérience la plus importante et la plus belle de ma vie ; photos en n.b.
“Stiya” is the newest body of work from the Brooklyn based artist, Cole Barash. He uses a unique hyper-focused approach in a study of two pure forms of raw energy, a Nor’Easter storm and the birth of a child. Through composition and sequence, this work considers the experience of these two worlds as one.
At first, I hadn’t made the connection between the two events and was naturally drawn out into photographing the storm and the aftermath. I spent a few days hiking the dunes, the beaches, the ponds and woods, focusing on areas that had been impacted by the storm and areas that hadn’t changed at all. Later realizing that in its seclusion, the space of a storm can be much like the space of a delivery room. The pressure, the buildup, the excitement and fear that come along with witnessing this incredible transformation of energy. Both spaces exclusive to the elements involved in conceiving the change, I was so curious. What was this going to look like?
We were on high alert to be prepared and expect the worst. Receiving notifications, one after another that the Nor’Easter storm Stella was coming. With record breaking winds at 75 miles per hour in Wellfleet, MA where two days prior, we had welcomed our first child, Iya into the world.
The labor lasted four long days and in that time I was drawn to the obscurities in the room. The mirror was especially interesting, providing an alternative perspective to the room and to the relationship between the medical personal and my wife. The variety of shapes and tools, the strong bodily language and communication that was happening in the final stages of delivery to the heroic and monumental moments of my child taking her first breath of fresh air. I was intrigued by all the elements that came together to create the landscape where I was going to have the most important and beaut
