Une image vaut mille mots” prend tout son sens lorsque l’on rencontre les photographies de Yuki et Koki Daido.
Jumeaux, natifs d’Osaka et à 26 ans, on les retrouve errant dans les rues d’Osaka prenant discrètement des photos pendant leur temps libre.
Les médias sociaux ont transformé la photographie, qui était autrefois le domaine des professionnels hautement qualifiés, en une “démocratie photographique”, offrant à tous les citoyens un smartphone à portée de main pour s’appeler “photographe”.
La photographie documentaire de la jumelle jette un regard froid et empathique sur ce qui pourrait être considéré comme banal, banal et banal.
Leur regard désinvolte illégitime illumine une gamme d’émotions, à tour de rôle humour, mélancolie et ironie, ils nous plongent dans un regard potentiellement romantique sur les scènes en rapide disparition de la société japonaise. Ce qui peut être une honte pour la plupart des gens, peut bien être une source d’inspiration immense pour les autres.
Leurs images suscitent certainement l’émotion. Il n’est pas surprenant qu’ils tournent principalement sur film, leur philosophie de bricolage donnant un air urgent et convaincant à leur vision du monde. Nous sommes également attirés par leur style distinctif et le choix du sujet. Il surpasse de loin un besoin de prouesse technique. Soucieux de créer une représentation de leur propre monde, ils ne prennent pas seulement les photos, mais produisent avec soin leurs propres livres photographiques faits à la main, éminemment collectibles. Les rares qui réussissent à en mettre la main dessus sont les plus chanceux.
Lorsqu’on lui demande ce qui inspire leur photographie, Yuki répond : « Je ne sais pas, mais je cherche quelque chose et je prends souvent des photos lorsque mon esprit a vacillé et que je suis bouleversé par mon propre inutilité. C’est là que je sors pour prendre des photos ».
Leur dévouement à leur métier comme moyen de parvenir à ses fins est une quête très rare face aux forces implacables des médias sociaux contemporains. Comme il est rafraîchissant pour nous de voir leur travail qui reflète clairement la pure jouissance du processus comme étant en soi épanouissante. Nous avons hâte de voir beaucoup plus de leur vision du monde.” “SEARCHING FOR UTOPIA” -Words by D.K.H.
A picture is worth a thousand words” makes total sense when encountering Yuki and Koki Daido’s photographs.
Twins, Osaka native and at 26 years of age, they can be found roaming the streets of Osaka discreetly taking photos during their spare time.
Social media today has transformed photography from what was once the preserve of the highly trained professional into a “photographic democracy”, affording the potential for all citizens with a smartphone to hand to call themselves “Photographer”.
The twin’s documentary photography casts a cool, empathetic eye over what might be consid- ered the trite, banal and mundane.
Their dispassionate gaze illicits a gamut of emotions in turn humor, meloncholy and irony, they draw us into a potentially romantic view of the rapidly disappearing scenes of Japanese society. What may be an eyesore to most, may well be a source of immense inspiration to others.
Their images certainly evoke emotion. It is no surprise they mainly shoot on film, their DIY ethos lending an urgent and compelling air to their world view. We are also drawn to their distinctive style and choice of subject. It far supercedes a need for technical prowess. So intent on creating a representation of their own world, not only do they take the photo- graphs, but painstakingly produce their own hand made, eminently collectible photographic books. Lucky are the few who manage to get their hands on one.
When asked what inspires their photography, Yuki replied “I don’t know, but I am looking for something and I often shoot when my mind has wavered and I am upset by my own useless- ness, that’s when I go out and shoot photographs”.
Their dedication to their craft as a means to it’s own end is a very rare pursuit in the face of relentless contemporary social media forces. How refreshing for us to see their work that clearly reflects the pure enjoyment of the process as fulfilling in and of itself. We very much look forward to seeing much more of their take on the world.” “SEARCHING FOR UTOPIA” -Words by D.K.H.