Explorant des vies vécues et imaginées, ce à quoi nous aspirons et ce que nous obtenons, les photographies de What Could Be suivent une progression semi-autobiographique des explorations de l’artiste sur la famille, les normes sociétales, les relations et les moments de découverte personnelle dans la compréhension des concepts de la masculinité.
Les diptyques et triptyques de Hilliard évoquent un monde qui commence par nos réalités mais va au-delà. Il choisit de voir et de créer de la beauté dans les récits qu’il imagine pour lui-même, ses amis et les étrangers frappants qu’il rencontre. Certains de ses sujets sont givrés d’une lumière parfaite et de couleurs riches et dégoulinantes rappelant l’apogée de l’été; d’autres sont modérés, porteurs d’une incertitude et d’une fragilité qui accompagnent si souvent le processus de conscience de soi.
À une époque de notre culture où des millions de personnes, à travers la photographie, «partagent» et «aiment» presque toutes les facettes de la vie quotidienne, d’une manière superficielle qui réduit l’intimité et l’interaction humaines tout en offrant simultanément l’illusion des deux, le travail de Hilliard nous interpelle en – occuper ses tableaux, se reposer un instant dans le sublime, échapper peut-être à nos propres réalités, ou dévoiler les existences que nous pourrions choisir ensuite dans nos voyages.
Exploring lives lived and imagined, what we long for and what we obtain, the photographs in What Could Be follow a semi-autobiographical progression of the artist’s explorations of family, societal norms, relationships, and moments of personal discovery in understanding concepts of masculinity.
Hilliard’s diptychs and triptychs conjure a world that begins with our realities but moves beyond. He chooses to see, and to create, beauty in the narratives he imagines for himself, his friends, and striking strangers he encounters. Some of his subjects are frosted with perfect light and rich, dripping colors redolent of the peak of summer; others are subdued, bearing an uncertainty and fragility that so often accompanies the process of self-awareness.
At a time in our culture when millions of people, through photography, “share” and “like” nearly every facet of daily life, in a surface manner that reduces human intimacy and interaction while simultaneously offering the illusion of both, Hilliard’s work beckons us in—to occupy his tableaux, to rest for a moment in the sublime, perhaps escaping our own realities, or revealing the existences we could choose next on our journeys.
