Après la fonction protectrice, même modeste, le vêtement est représentatif de l’identité, il peut éveiller le désir en sublimant le corps humain par l’ornementation, mais il peut également révéler des codes et des normes. Les codes vestimentaires permettent l’intégration dans la société ou, au contraire, le rejet, l’émancipation et aussi une revendication. Symbole de la mondialisation, la mode, lieu de subjectivation et de désojectivation, d’intervention et d’aliénation, contribue à l’émancipation sociale et physique. Mais l’habillement prend toujours le pli d’être le signifiant du genre, de l’âge, du statut social, de la religion, de l’orientation sexuelle, des opinions politiques, de la richesse, des « sous-cultures ». Dress Code examine cette relation entre identité et habillement, notamment à travers les Drag Queens de New York, les jumeaux au Nigeria, les rituels vaudou au Bénin et au Togo, les femmes zapotèques au Mexique ; textes de Florent Basiletti, Marie Darrieussecq, Wajdi Mouawad, Manuel Rivera-Ortiz, photos en couleurs.
After the protective, even modest function, clothing is representative of identity, it can arouse desire by sublimating the human body through adornment, but it can also reveal codes and standards. Dress codes allow for integration into society or, on the contrary, for rejection, emancipation and also a claim. As a symbol of globalization, fashion, a place of subjectivation and desubjectivation, of intervention and alienation, contributes to social and physical emancipation. But clothing always takes the fold of being the signifier of gender, age, social status, religion, sexual orientation, political opinions, wealth, »subcultures«. Dress Code looks at this relationship between identity and clothing, notably through the Drag Queens of New York, the twins in Nigeria, the voodoo rituals in Benin and Togo, the Zapotec women in Mexico ; texts by Florent Basiletti, Marie Darrieussecq, Wajdi Mouawad, Manuel Rivera-Ortiz.