Exemplaire Signé / Signed Copy.
1ère édition tirée à 500 exemplaires / 1st edition of 500 copies.
Celeste Cabrita a rassemblé les clichés pris par son père Edgar à la Dolce Vita de Lausanne, lors de concerts.
Edgar Cabrita , le père, fréquente les soirées du club lausannois dans les années 80-90 et immortalise les musiciens avec passion, avant de devenir collaborateur du lieu. Il occupera ensuite différentes fonctions dans le monde musical suisse.
Celeste, la fille, découvre en 2018 le travail de son père dans un carton de négatifs et planches-contacts et élabore avec cette matière son travail de diplôme de graphisme à l’Eracom, puis part pour Paris.
Le projet est retravaillé durant l’année 2023 pour devenir un journal de 80 pages.
«Un soir, en rentrant de l’espace autogéré de Lausanne, j’ai raconté ma soirée à mon père. Il m’a aussitôt posé la question suivante: «Sais-tu ce qui s’y trouvait avant?» Je savais que ça avait été une salle de concert. C’est ainsi que j’ai su qu’il avait passé beaucoup de temps à la Dolce Vita. Alors il a allumé la table lumineuse pour me faire découvrir les négatifs des nombreuses photos qu’il avait prises durant des concerts sur place. C’était magique! Les photos sont si belles. Elles reflètent l’ambiance et une énergie hors du commun.
Ce qui était cool, c’est que mon père me racontait les histoires et me faisait écouter la musique en même temps. Il m’a plongée dans l’ambiance, j’étais touchée de voir à quel point ça l’a marqué. Ce lieu était vraiment important pour lui.
Je savais que mon père avait fait énormément de photos, il en avait déjà exposé quelques-unes. Mais jamais sur ce sujet-là. Je ne comprenais pas pour quelle raison il ne s’est jamais mis en avant avec son travail photographique, qu’il considère plus comme un passe-temps à côté du reste. Je trouvais ça dommage.
Je lui ai dit: «On doit en faire une expo ou quelque chose.» L’idée a surgi dans mon esprit et je l’ai toujours gardée dans un coin de ma tête. J’ai décidé d’en faire un livre pour mon travail de diplôme à l’Eracom.”-Celeste Cabrita