1ère édition tirée à 500 exemplaires.
1st edition of 500 copies.
Chacun des déclenchements crée son propre petit monde, et bien que ce soit visuellement ordonné, tout ce qu’Eric capture dans ses coups semble un peu plus optimiste, un peu plus « vivant ».
« Aujourd’hui, le peuple japonais intériorise et applique inconsciemment une illusion collective – l’idée que le peuple japonais est ceci et cela – à lui-même, et de telles illusions apparaissent plus apparentes dans les villes, en particulier à Tokyo…
La surface des gens et les scènes créées par les gens révèlent parfois l’illusion communautaire qui se transforme avec le temps, et ces surfaces du passé sont devenues une strate qui coule de la surface de la terre jusqu’au fond. Les « racines » poussent des choses à la surface de la terre, pénètrent dans la strate et continuent de croître aussi profondément qu’elles le peuvent.
J’ai l’impression d’avoir entrevu les « racines » du peuple japonais sur ces photos. »
de la postface d’Eric (inclus en japonais et en traduction anglaise)
Each of the shots creates its own little world, and though visually ordered, everything Eric captures in his shots looks a little more sanguine, a little more “alive.”
“Today, the Japanese people unconsciously internalize and apply a communal illusion—the notion that Japanese people are this and that—to themselves, and such illusions appear most apparent in the cities, especially Tokyo …
The surface of people and the scenes created by people sometimes reveal the communal illusion that transforms with time, and those surfaces from the past have become a stratum that sinks from the surface of the earth down to the far bottom. “Roots” grow from the things on the surface of the earth, penetrate through the stratum and continue to grow as deep as they can.
I feel as if I have caught a glimpse of the “roots” of the Japanese people in these photographs.”
― from Eric’s afterword (included in Japanese and in English translation)