Si chacune d’elles aborde l’un des nombreux questionnements et bouleversements que traverse la société iranienne, le féminisme transcende leurs œuvres.Engagement et poésie sont les maîtres mots des travaux réunis. Qu’ils soient documentaires ou conceptuels, tous évoquent la société iranienne et contiennent une charge politique qui, si elle est rarement exprimée frontalement, est souvent métaphorique.
Les œuvres de ces 23 femmes photographes témoignent d’une incontestable maturité et d’une exceptionnelle vitalité.
« La photographie est un art encore jeune en Iran, mais je l’ai vue évoluer considérablement depuis une vingtaine d’années, époque où j’ai créé à Téhéran Silk Road, première galerie dédiée exclusivement à la photographie. Bien qu’elle ne soit soutenue par aucune institution, la photographie iraniennevoyage de plus en plus hors de ses frontières et commence à suivre le chemin emprunté avant elle par le cinéma : l’engouement de l’Occident s’affirme, des œuvres entrent dans les collections de grandes institutions internationales, l’intérêt des collectionneurs s’amplifie… Les femmes photographes iraniennes nous invitent à nous plonger dans cette société mal connue, où la photographie est un espace vital pour s’exprimer. » Anahita Ghabaian Etehadieh
Avec les photographies de :
Nazli Abbaspour, Hoda Afshar, Atoosa Alebouyeh, Hoda Amin, Mina Boromand, Solmaz Daryani, Gohar Dashti, Maryam Firuzi, Shadi Ghadirian, Hengameh Golestan, Ghazaleh Hedayat, RanaJavadi, Mahboube Karamli, Gelareh Kiazand, Yalda Moaiery, Sahar Mokhtari, Tahmineh Monzavi, Pargol E. Naloo, Malakeh Nayini, Mahshid Noshirvani, Ghazaleh Rezaei, Maryam Takhtkeshian, Newsha Tavakolia