Dans ce livre profondément personnel, Eugene Richards (né en 1944) a fouillé une collection de plus de 50 ans de photographies pour la plupart invisibles – de ses premières photos de la vie de métayer dans le delta de l’Arkansas à aujourd’hui. Au milieu d’un climat politique tendu — pandémie, montée de la violence armée, polarisation politique et dévastation à Beyrouth —, Richards s’est retrouvé à méditer sur ce que signifie faire de la photographie documentaire socialement responsable aujourd’hui. À la suggestion de son fils, il a commencé à afficher ses photographies sur les médias sociaux, en passant au crible les reliures poussiéreuses des feuilles de contact — des photographies prises pour un journal communautaire, en affectation pour des magazines, en tant que bénévole pour des organisations de défense des droits de la personne, lorsqu’il se promène seul et à la maison avec sa famille — et qu’il scanne les négatifs.
In this deeply personal book, Eugene Richards (born 1944) excavated a collection of more than 50 years of mostly unseen photographs—from his earliest pictures of sharecropper life in the Arkansas Delta to the present. In the midst of a fraught political climate—pandemic, rise in gun violence, polarized politics and the devastation in Beirut—Richards found himself meditating on what it means to make socially conscious documentary photography today. Upon his son’s suggestion, he began to post his photographs on social media, sifting through dusty binders of contact sheets—photographs taken for a community newspaper, on assignment for magazines, as a volunteer for human rights organizations, when wandering alone and at home with his family—and scanning the negatives.