Il ne s’agit pas seulement de la restauration ambitieuse d’une fascinante archive jamais vue, mais d’un livre qui prend la tâche gargantuesque de déplacer la mémoire collective autour des moments clés de l’histoire de la culture de la jeunesse britannique avec une force hypnotique d’honnêteté et d’humanité. Par le photographe qui a déjà publié ‘Skins’ (1994) et ‘Skins & punks’ (2008), qui ont été salués comme des classiques modernes. Cette sélection intime de photographies interrompt la notion de skinheads et d’habitants des cités comme des figures problématiques d’une manière presque attachante tout en conservant le caractère subversif du culte de la jeunesse.
A un moment incontesté de pessimisme cette monographie arrive comme un très important témoignage de pique de rappel que peu importe combien la vie est difficile, elle se doit également d’être emprunte d’humour. Au moins quand cela est capté dans le bon angle ; photos en n.b. et en couleurs.