imageSingulières Sète #21 : Hugues de Wurstemberger ; Posidonies

La Sète buissonnière d’un photographe de la simplicité.

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ImageSingulières est un festival de photographie documentaire créé en 2009 à Sète. Chaque année un photographe de renom est invité à porter son regard sur la ville pour en construire peu à peu le portrait, révélant ainsi les facettes de la photographie contemporaine.
Des photographes aussi reconnus et différents qu’Anders Petersen, Bertrand Meunier, Juliana Beasley, Juan Manuel Castro Prieto, Christopher Anderson, Cédric Gerbehaye, Richard Dumas, Bieke Depoorter, puis quatre figures de la nouvelle photographie chilienne en 2016, suivis par l’Américaine Anne Rearick en 2017, Stéphane Couturier en 2018, la Britannique Vanessa Winship en 2019 et Clémentine Schneidermann en 2020 se sont prêtés au jeu. Tous ont donné naissance à une série photographique, chacune ayant fait l’objet d’un livre. Une collection remarquable et repérée, comme une leçon de photographie, montrant qu’il existe de multiples écritures visuelles et qu’un même sujet – ici, la ville et le territoire de Sète – peut être à chaque fois réinventé.

C’est le photographe suisse Hugues de Wurstemberger qui a été choisi pour la treizième immersion à Sète. Celle-ci, dit-il, « va me faire traîner et tourner autour des étangs de Sète, de celui de Thau à celui de Vic, d’Ingril jusqu’à celui de l’Arnel et puis tourne les salins et puis au hasard Balthazar ! ». Révélé à ses débuts par son travail sur la Garde suisse pontificale au Vatican, qui a suscité de nombreuses réactions au moment de sa parution, Hugues de Wurstemberger n’a cessé depuis de trouver des approches inattendues et de contourner avec justesse les écueils des genres qu’il aborde. Ainsi en a-t-il été des travaux qu’il a menés auprès de peuples en lutte pour leur terre au Sahara occidental, ou de son magnifique album de famille Pauline et Pierre, cette « chronique lacunaire des siens » qui transcende l’anecdote en travaillant le lien entre humain et territoire, ici celui de l’enfance. On s’y avisera que le photographe entretient avec la terre un rapport organique, qu’il est avant tout un piéton, un crapahuteur, et que sur les berges de l’étang de Thau il se sentira comme l’hippocampe dans ses eaux.

Avec en poche le petit herbier sétois de Pauline Boyé, Fleurs de bords de routes (éditions Dans la boîte) c’est d’abord à hauteur d’herbes que le photographe découvre le territoire. Il se familiarise avec leur langage enchevêtré, s’attarde ensuite à la surface des eaux, puis gentiment nous perd à l’horizon. Et puisque pour lui, « une photo n’est de toute façon qu’une mise à plat de la réalité, alors autant faire dans la simplicité », toujours avec cette écriture dépouillée qui lui est chère. En chemin, sa « résidence lagunaire », débutée à l’été 2020, croise les femmes et les hommes qui vivent pour et par les étangs, le temps d’une promenade en bateau, d’une visite aux mareyeurs, aux grainetiers ou d’une sieste au soleil…

L’artiste présentera son travail au festival ImageSingulières du 3 juillet au 5 septembre 2021 au Centre photographique documentaire – ImageSingulières (ancienne Maison de l’image documentaire).

Poids 650 g
Dimensions 20 × 24 cm
EAN

9782367441535

Photographe

Ville

Auteur(s)

Editeur

,

Date d'édition

Spécifité

ISBN 9782367441535
Langue(s) français, anglais
Nombre de pages 112
Reliure Relié