« Curieusement, le titre de cette œuvre (Rien ne se passe deux fois) évoque la mythologie du moment décisif, le kairos photographique qui permet de mieux comprendre les moments précédents et suivants, tout à fait à l’opposé de l’œuvre d’Israel Ariño. Dans son cas, rien n’est pressant ou immédiat ; il n’y a aucune allusion aux événements ou à la réalité, et encore moins à la vérité. Par la photographie, il subvertit le réel : il ne photographie pas le monde pour ce qu’il est mais pour ce qu’il cache. C’est ce qui imprègne son œuvre — pour lui, la photographie n’est pas un reflet de la réalité, elle transcende la réalité. » -Caroline Bénichou, extrait du texte dans le livre.
“Funnily enough, the title of this work (Nothing Happens Twice) evokes the mythology of the decisive moment, the photographic kairos that enables us to better understand preceding and following moments, quite the contrary to the work of Israel Ariño. In his case, nothing is pressing or immediate; there are no allusions to events or reality, and even less to truth. By means of photography he subverts the real: he doesn’t photograph the world for what it is but for what it conceals. This is what pervades his œuvre — for him, -photography isn’t a reflection of reality, it transcends reality.” -Caroline Bénichou, extract from the text in the book