Depuis trente ans, Jacques Grison explore les effets de rémanence produits par les lieux de grandes souffrances. La rémanence s’entend ici comme cette persistance d’effets dont la cause a disparu depuis longtemps. « La photographie, dit-il, ouvre un champ privilégié et un temps d’expériences qui permettent d’interroger l’espace entre image et mémoire. C’est dans ces espaces de perceptions que nous maintenons nos morts en vie, [“à chaque instant vécu, nous précédons notre propre naissance”, dit Antonin Artaud], c’est dans ces espaces de perceptions que nous nous construisons, que nous nous affranchissons et apprenons qui nous sommes, sans faux semblants, que nous apprenons à devenir libres au milieu de la pression, souvent monstrueuse, de l’homme, de son inhumaine condition et du chaos qu’il génère en permanence ». Au cours des quatre dernières années, en résidence dans l’enceinte de l’ancien asile de Ville-Evrard, il a poursuivi et radicalisé sa recherche. Cette nouvelle sélection de photographies synthétise ce qu’il considère comme un pan essentiel de son travail.
Jacques Grison : Les cris durent
Une série de photographies issue d'un travail mené pendant une résidence à l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard. L'artiste explore les effets causés par la vulnérabilité et la grande souffrance.Lire la suite
Poids | 800 g |
---|---|
Dimensions | 22,5 × 33,5 cm |
Date d'édition | |
Auteur(s) | |
EAN | 9782843140945 |
Editeur | |
Photographe | |
Spécifité | |
Ville | |
ISBN | 9782843140945 |
Langue(s) | français |
Nombre de pages | |
Reliure |