1ère édition tirée à 1 000 exemplaires.
Les images dans Driftless ont été capturées par le photographe Jason Vaughn au cours d’une période de sa vie qui l’a trouvé errant pendant un an dans une région du Wisconsin connue familièrement sous le nom de Driftless Area, nommé pour le terrain accidenté formé par un manque de courant glaciaire continental pré-italien (« dérive »). La résidence temporaire de Vaughn décrit apparemment le paysage autant que ses habitants humains.
Alors qu’il vivait dans un appartement loué au large du Mississippi, dans l’attente de la naissance de son deuxième enfant, et au début d’un deuxième chapitre de sa vie à la suite d’une lutte ténue contre le cancer, Vaughn a tenté d’établir une communauté malgré son statut de visiteur temporaire. Au cours de cette période intermédiaire, ses promenades quotidiennes ont non seulement nourri sa pratique artistique, mais ont également permis des moments de clarté et d’appartenance à cette pratique.
Poursuivant dans cet esprit d’une expérience partagée mais éphémère, le montage final a été donné à l’auteur et journaliste Brad Zellar, pour prêter ses propres méandres verbaux aux images, intégrant un récit duel mais complémentaire au livre.
Une photographie autrement chargée d’oiseaux à mi-vol, sans doute à destination d’un climat plus chaud et plus hospitalier, est discrète et équilibrée par la légende « hey, options ».
Parmi ses paroles, décontractées, mais épuisées par le monde, nous trouvons un sentiment de légèreté sophistiquée, favorisant des sentiments d’espoir plutôt que de désespoir.
Tout en créant les images pour Driftless, Vaughn laisse entendre que vivre près de la rivière lui a permis de contempler l’expérience humaine d’une manière nouvelle et de méditer sur « le processus par lequel les gens peuvent dériver à travers un espace, parfois se loger, parfois devenir permanent, et parfois se libérer et se déplacer vers un nouvel endroit. »
En tant que duo, Vaughn et Zellar s’entraident pour tisser un récit jusqu’à ce que leurs voix n’en fassent qu’une. Chaque instant passager ajoute une couche de sens, transformant, au fil du temps, d’une conversation à une histoire partagée.
The images in Driftless were made by photographer Jason Vaughn during a period of life that found him wandering for a year in a region of Wisconsin known colloquially as the Driftless Area, named for the rugged terrain formed by a lack of pre-Illinoian continental glacial ice flow (“drift”). Vaughn’s temporary home seemingly describes the landscape as much as its human inhabitants.
While living in a rented apartment off the Mississippi River, awaiting the birth of his second child, and at the beginning of a second life chapter following a tenuous bout with cancer, Vaughn attempted to establish community despite his status as temporary visitor. During this in-between state his daily walks not only nurtured his art practice but also allowed for moments of clarity and belonging to seep into that practice.
Continuing in this spirit of a shared yet transient experience, the final image edit was given to author and journalist Brad Zellar, to lend his own verbal meanderings to the images, embedding a dueling but complementary narrative to the book.
An otherwise charged photograph of birds mid-flight, no doubt bound for a warmer and more hospitable climate is subdued and balanced by the caption “hey, options.”
Amongst his words, casual, yet world weary, we find a sense of sophisticated levity, fostering feelings of the hope over despair.
While creating the images for Driftless, Vaughn intimates that living next to the river allowed him to contemplate the human experience in a new way and to meditate on “the process by which people can drift through a space, sometimes becoming lodged, sometimes becoming permanent, and sometimes breaking free and moving to a new location.”
As a duo, Vaughn and Zellar assist one another in weaving a narrative until their voices seem one. Each fleeting moment adds a layer of meaning, transforming, over time, from a conversation to a shared story.