Comme les peintres hollandais du XVIIe siècle qui ont fait des scènes d’intérieur autrement ordinaires mais semblant chargées de sens, Jessica Todd Harper cherche la valeur dans les moments quotidiens. Les personnages dans son imagerie sont les gens autour d’elle -amis, elle-même, famille- mais ce n’est pas tant eux qui sont importants que la façon dont ils sont organisés et éclairés. Une femme aidant son enfant à pratiquer le piano n’est pas un moment particulièrement sacré, mais comme dans une peinture de Vermeer, la façon dont la composition et l’éclairage influencent le contenu suggère qu’il est peut-être.
La beauté, la bonté et la vérité peuvent se révéler dans la vie quotidienne, tout comme dans la notion de Kant du Sublime ou simplement dans les peintures néerlandaises de scènes domestiques quotidiennes qui sont en quelque sorte illuminées avec la prétention. Notre environnement non examiné ou même ennuyeux peut parfois être éclairant ; texte de Bo Bartlett, entretien par Russ Roberts, photos en couleurs.
Like seventeenth century Dutch painters who made otherwise ordinary interior scenes appear charged with meaning, Jessica Todd Harper looks for the worth in everyday moments. The characters in her imagery are the people around her -friends, herself, family- but it is not so much they who are important as the way in which they are organized and lit. A woman helping her child practice the piano is not a particularly sacred moment but as in a Vermeer painting, the way the composition and lighting influence the content suggests that perhaps it is.
Beauty, goodness and truth can reveal themselves in daily life, much like in Kant’s notion of the Sublime or simply in the Dutch paintings of everyday domestic scenes that are somehow lit up with purport. Our unexamined or even boring surroundings can sometimes be illuminating ; essay by Bo Bartlett, interview by Russ Roberts.