Pour reprendre les mots de John Gossage, il s’agit d’un livre « avec un contexte particulier, des photographies pour apaiser le sentiment que je ne comprenais pas au sujet de ma maison. Pour ce faire, j’ai entrepris, à partir de 2003, de voir quelle clarté mes photos pourraient apporter. » Et c’est ainsi que sont nées ces photos de scènes, de choses, d’événements mineurs et le regard dans les yeux des jeunes, toutes prises dans des endroits non emblématiques de tous les jours tout au long de ses voyages à travers l’Amérique. Le regard continu de Gossage sur son pays dans ces pages est comme une danse : rythmique, rédemptrice, réparatrice, intuitive, mais provisoirement pleine d’espoir. « J’aimerais croire tout cela, écrit-il, mais sur l’avenue du Connecticut, il y a des graffitis qui disent : « Où est Lee Harvey Oswald quand on a besoin de lui ? Tout ce que je peux entendre, c’est les faibles échos de coups de feu provenant de Wounded Knee. À suivre…
In John Gossage’s words this is a book “with a particular context, of photographs to settle the feeling that I did not understand about my home. To do that I set out, starting in 2003, to see what clarity my pictures might bring.” And so came into being these photos of scenes, things, minor events and the look in the eyes of the young, all taken in everyday non-iconic places throughout his travels across America. Gossage’s ongoing look at his country within these pages is like a dance: rhythmic, redeeming, restorative, intuitive; but tentatively hopeful. “I would like to believe all of it,” he writes, “that we will be saved, but on Connecticut Avenue there is graffiti that says ‘Where is Lee Harvey Oswald when we need him?’ All I can hear is the faint echoing gun shots coming from Wounded Knee.” To be continued…
