Nouvelle édition publiée à l’occasion de l’exposition au National Museum of Modern and Contemporary Art, Corée du 8 mars au 1er Juillet 2018.
1ère édition publiée en 2016 (Voir ici).
Au début des années 1990, divers voyages ont emmené Jungjin Lee dans l’étendue infinie de l’Amérique, où elle a capturé des images archaïques et primitives de déserts, de rochers, de sous-bois et de cactus. S’appuyant sur son héritage sud-coréen, l’artiste a développé un langage pictural très unique dans des séries telles que Ocean, On Road, Pagodas, Things et Wind, dans lesquelles son intérêt fondamental pour la nature et la culture s’exprime dans un espace de résonance poétique. Dans son travail, Jungjin Lee exploite sa profonde compréhension de la matérialité, de la texture et de l’artisanat. Travaillant avec Liquid Light, elle applique une émulsion photosensible sur du papier de riz avec un pinceau grossier. La publication présente onze groupes d’œuvres, commentées et contextualisées dans des essais de Lena Fritsch, Hester Keijser et Liz Wells, offrant, pour la toute première fois, un aperçu d’une œuvre couvrant deux décennies.
In the early 1990s various trips took Jungjin Lee into the endless expanse of America, where she captured archaic, primal images of deserts, rocks, undergrowth, and cactuses. Drawing on her South Korean heritage, the artist developed a highly unique pictorial language in series such as Ocean, On Road, Pagodas, Things, and Wind, in which her fundamental interest in nature and culture is expressed in a space of poetic resonance. In her work, Jungjin Lee taps her profound understanding for materiality, texture, and craftsmanship. Working with Liquid Light, she applies photosensitive emulsion onto rice paper with a coarse brush. The publication presents eleven groups of works, commentated and contextualized in essays by Lena Fritsch, Hester Keijser, and Liz Wells–providing, for the very first time, an overview of an œuvre spanning two decades.