Dans ses photographies, la présence humaine est absente. Pourtant, les traces laissées par l’homme intriguent l’œil de l’appareil photo : fissures, ondulations, et la prolifération de la vie végétale qui regagne l’ascendant sur l’espace créé par l’homme. Des entités abstraites avec des surfaces différentes – parfois noir et blanc, parfois couleur – qui peuvent se remplir d’associations, comme regarder des nuages. L’œil part à la recherche de formes reconnaissables pour s’orienter. L’Anthropocène produit involontairement des images poétiques que le photographe révèle lors de ses incursions dans notre présent ; texte de Maren Lübbke-Tidow, Matthias Haldemann.
In his photographs the human presence is missing. Yet the traces that man has left behind intrigue the eye of the camera: cracks, corrugations, and the overgrowth of plant life that regains ascendancy over the man-made space. Abstract entities with different surfaces —sometimes black and white, sometimes colour—which can become filled with associations, like looking at clouds. The eye goes in search of recognizable forms to orient itself. The Anthropocene unintentionally produces poetic images that the photographer reveals on his or her forays through our present ; text by Maren Lübbke-Tidow, Matthias Haldemann.