Bien que le marquis ait, de son vivant, publié plusieurs récits ethno-graphiques, aucun beau-livre n’avait auparavant été consacré à son œuvre photographique. En une centaine de clichés, c’est l’univers des indigènes d’Amé-rique du Sud du début du XXe siècle qui est offert au lecteur.
Le marquis Robert de Wavrin est né en 1888 à Ronsele, en Flandre-Orientale. Il part pour le Brésil en 1913, d’abord comme touriste et chasseur, mais se métamorphose progressivement en observateur scientifique, passionné par les cultures qu’il rencontre, découvrant des ethnies méconnues de pays tels que le Paraguay, le Brésil, le Pérou, l’Équateur ou la Bolivie. Après plus de trente années consacrées à ses recherches ethnographiques, il rentre en Belgique, définitivement.
Christine Moderbacher, auteur et préfacière, retrace son par-cours et sa transformation.
D’abord captivé par ces cultures méconnues, le marquis de Wavrin prenait des portraits d’indigènes de manière très classique.
Au fil du temps, le marquis s’est éloigné des clichés colonialistes, si communs à l’époque, pour photographier de manière spon-tanée la vie quotidienne des populations rencontrées, com-me peu l’on fait à l’époque. Ceci donne évidemment une valeur inestimable à ces documents historiques ; texte de Christine Moderbacher, photos en n.b.