Mary Frey capture intimement et magistralement des sujets à l’aise dans des environnements qui semblent, à la fois, tout à fait familiers mais non liés à leur propre réalité. En utilisant comme base l’intersection du domestique, du banal et des rituels profondément communs qui définissent notre humanité partagée, les images en noir et blanc et en couleur dans My Mother, My Son présentent au spectateur quelque chose qui rappelle davantage l’empreinte insaisissable de la mémoire. Mary Frey touche au mystère de la vie : le point final fini de la mort et les héritages qui sont laissés derrière. Passé et futur se rejoignent dans chaque moment présent, éphémère. Avec une impression chromogène inclinée sur sa couverture, My Mother, My Son fait écho stylistiquement à un album de famille à la fois commémoratif et permanent, ne serait-ce que dans l’histoire qu’elle choisit de présenter.
Mary Frey intimately and masterfully captures subjects at ease in environments that feel, at once, wholly familiar yet unmoored from their own reality. Using as its base the intersection of the domestic, the banal and the profoundly common rituals which define our shared humanity, the black and white and color images in My Mother, My Son present the viewer with something more reminiscent of memory’s elusive imprint. Frey touches upon the mystery of life: the finite ending point of death and the legacies that are left behind. Past and future join together in each present, fleeting moment. With a tipped-in chromogenic print on its cover, My Mother, My Son stylistically echoes a family album both commemorative and permanent, if only in the story it chooses to present.